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20 janvier 2016 3 20 /01 /janvier /2016 18:32

Attention, rencontre historique. Et qui dit rencontre historique, dit aussi réplique historique. C'est dans ce film que Bugs Bunny exprime pour la première fois sa surprise de ne pas être arrivé à bon port dans son périple, et se penche sur la carte en regrettant de ne pas avoir tourné à gauche à Albuquerque. Michael Maltese recyclera cette réplique (I should have made a left turn at Albuquerque) un nombre incroyable de fois... Malgré cela, ce qui me motive dans mon enthousiasme pour ce film, c'est que Friz Freleng y dirige non seulement Bugs Bunny, dans tout son classicisme, fraîchement relooké sous la direction de l'animateur Bob Mc Kimson, mais aussi un adversaire poids lourd, inattendu, et qui ne reviendra jamais s'attaquer à Bugs Bunny.

Son nom?

...Hermann Goering.Il s'en prend plein la figure.

Il faut voir Goering et Bunny, lui-même en Walkyrie, improviser un ballet (Qui sera d'ailleurs pompé par Chuck Jones avec Elmer cette fois ci dans What's opera Doc?), ou encore Bugs grimé en Hitler qui s'amuse à insulter Goering dans un faux Allemand. C'est ce genre d'humour décérébré qu'on se sent coupable d'apprécier quand ce sont des minorités qui en font les frais, mais qui cette fois s'exprime contre les nazis. Alors on en redemande...

Herr meets hare (Friz Freleng, 1945)
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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes