L'année commence par la sortie d'un film de McKimson, Hare we go, plutôt bon, dans lequel Bugs est confronté à une vedette historique, puisqu'il s'agit de rien moins que Christophe Colmb lui-même. La confrontation entre le lapin malin, une équipe de marins bras cassés, tous superstitieux (On sait que la présence d'un lapin n'est pas à proprement du genre à conteter ces gens sur un bateau), et la figure légendaire mais ombrageuse de grand homme fait mouche, d'autant qu'on s'amuse bien avec l'accent Italien...
Du à Chuck Jones, Bunny hugged voit le retour de l'énorme catcheur The crusher, déjà vu dans Rabbit punch sous un autre nom. Bon, Bugs Bunny faisant de la lutte avec un gros costaud, sous la direction de Jones, ça marche à tous les coups...
Je ne reviendrai pas sur Rabbit fire, de Chuck Jones, qui fait partie de la fameuse trilogie de dessins animés mettent en scène Bugs et Dafy contre Elmer qui a repris ses activités de chasse...
French rarebit est un exercice de style à moitié satisfaisant de Bob McKimson, dans lequel il met Bugs aux prises avec deux chefs Français, qui se disputent le lapin pour leurs recettes. C'est gentiment caricatural, mais comparé à l'extraordinaire réinvention du Français par Jones et Maltese dans les Pepe le pew, c'est quand même un poids léger.
Dans Ballot box Bunny, Friz Freleng oppose Sam et Bugs d'une façon inédite: ils sot tous les deux candidats au poste de maire d'une petite ville de l'ouest. On peut s'étonner de voir l'anarchisant Bugs Bunny faire de la politique, mais c'est motivé: parmi les promesses vides de sens, Sam a annoncé qu'il supprimerait tous les lapins.
Enfin, Big Top Bunny est un film de McKimson assez typique, dans lequel Bugs Bunny est invité à se joindre à la troupe d'un crique, afin de servir de partenaire pour un ours très jaloux de sa supériorité, qui va donc tout faire pour éliminer le rongeur. C'est moche, mal foutu, et pas drôle. On est bien dans l'univers de McKimson, donc. Je continue à me poser la question: mais pourquoi le laissait-on faire?