Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
29 mai 2016 7 29 /05 /mai /2016 08:47
The green hornet (Michel Gondry, 2011)

De prime abord, on n'a pas envie, soyons franc: Seth Rogen et ses copains, montant dans le train en marche des films de super-héros, en adaptant une série radiophonique à succès? Et Seth Rogen lui-même en super-héros, c'est impossible. Et le film joue beaucoup de ce côté idiot, justement, avec un super-héros patron de presse qui n'est en fait que l'instrument du véritable héros, son chauffeur si doué pour les arts martiaux, la mécanique et la création et le maniement des armes! Il en joue tellement qu'il y a pas mal de graisse à enlever, généralement due au style profondément énervant de Rogen. Voilà, c'est dit, on n'y reviendra pas.

Gondry, de son côté, a affirmé avoir fait le film pour se faire pardonner par son fils qu'il a "abandonné" en alant s'installer à Los Angeles. Soit: mais le metteur en scène, tout en faisant essentiellement son job avec une certaine efficacité et de façon quelque peu impersonnelle, a surtout réussi à faire passer un certain nombre de thèmes personnels, et d'obsessions: le rejet amoureux (Human Nature, La science des rêves, Be Kind Rewind et Eternal sunshine of the spotless mind le faisaient aussi, tout comme le court métrage La lettre), la difficile succession d'un père (Human nature, La science des rêves) et d'une manière générale des rapports humains compliqués. Le problème, c'est que le héros en titre du film, qui n'est en fait que le financier de l'aventure, reste quand même un gros con, un type qu'on n'a pas envie de suivre. Et que le vrai type fantastique dans ce film, ce 'est même pas Jay Chou, dans le rôle de Kato l'homme de main qui tire les ficelles, non: c'est Chritopher Waltz, en chef mafieux psychopathe et obsédé par son image. Il est hilarant. Ah, sinon, il y a Cameron Diaz aussi.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Michel Gondry