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9 juillet 2016 6 09 /07 /juillet /2016 18:43

Ces films de Douglas avec Sinatra n'ont peut-être pas été des Citizen Kane à l'aune des sixties, mais quel plaisir! Dans ce deuxième film, le seul à ne pas montrer "Frankie" interpréter le rôle nonchalant du privé Tony Rome, on est cette fois à New York, et contrairement à l'ambiance joyeusement relâchée du premier film, ça ne rigole plus du tout: Joe Leland est sergent dans la Police de New York, et son sens moral, contrairement à celui de ses collègues (Dont un jeune Robert Duvall en flic facho de la pire espèce, homophobe au dernier degré) n'est pas embarrassé de l'atmosphère de permissivité ambiante. le film va beaucoup tourner autour de l'homosexualité, dont Leland dit qu'elle ne le gène pas outre mesure. Du reste, il a trop à faire lui-même avec la condition de son épouse Karen (Lee Remick) qui lui a avoué sa nymphomanie, et avec sa propre carrière qu'il souhaite faire avancer.

A la fin du film, il aura au moins réussi à devenir lieutenant, mais les circonstances dans lesquelles il aura fait cette avancée de carrière lui laisseront un gout amer. Tout comme la situation conjugale impossible dans laquelle il se trouve avec son épouse. Le film est donc comme une virée nocturne avec réveil douloureux, mais embellie par les retours en arrière, les conflits entre Leland et ses collègues, le baroque un peu glauque de la vie nocturne, et la musique impeccable de Jerry Goldsmith.

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Published by François Massarelli - dans Noir