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8 avril 2017 6 08 /04 /avril /2017 18:21

Eleanor (Cleo Madison) vit dans un quartier défavorisé avec sa maman (Lule Warrenton), et elle rencontre un homme de la haute société (William V. Mong)... qui la courtise de jour en jour au grand dam de son fiancé. Surtout que celui-ci a vu venir le type, plus louche que véritable dandy... Au bout de quelques temps, il se montre insistant pour qu'Eleanor participe à des activités de moins en moins innocentes, surtout quand il lui apprend des techniques de pickpocket.

Mais Eleanor a un secret, que nous apprendrons à temps, et que je ne vais pas vous révéler. Disons que le titre, La prise d'Eleanor, n'est pas seulement une allusion au fait que la jeune femme de la classe ouvrière a attiré l'attention d'un homme socialement plus avantagé, mais une référence à ce qu'on apprend vers la fin.

Et incidemment, ce petit film (Une bobine, une seule) est doublement intéressant: d'une part, il échappe à la caractérisation sociale telle qu'un DeMille, par exemple, voire un Griffith, la pratiquaient. Mais surtout, Eleanor, interprétée par l'auteure-réalisatrice Cleo Madison, ne correspond absolument pas aux oies blanches habituelles des mélos contemporains. C'est surprenant, fort bien mené, et ça donne envie de voir d'autres films de Miss Madison.

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Cleo Madison