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14 juin 2017 3 14 /06 /juin /2017 08:57

Suite du premier film, pour laquelle on prend les mêmes et on recommence. C'est selon, en fait: soit on considère que dans l'exercice périlleux des suites, Sonnenfeld s'en est bien tiré en jouant la carte du jusqu'au boutisme sur l'oncle Fester (Confronté à la joie de l'amour, mais aussi et surtout à des risques sérieux) et sur Wednesday et Pugsley, les deux enfants Addams (Confrontés quant à eux d'une part à l'arrivée dans eur vie d'un petit frère, mais aussi à la réalisation qu'une intrigante veut supprimer leur oncle): du coup, il réussit à prolonger le premier film et l'univers de Chas Addams, tout en développant quelques contours... Soit on considère que le film ne s'imposait pas et n'est, en dépit d'une prestation hilarante de Joan Cusack, pas un renouvellement profond de tout ce qui était déjà dit dans le premier film. 

L'intrigue: Un nouveau né entraîne l'engagement d'une nourrice mais on confie le poste à une serial-killeuse, attirée par les millions de Fester Addams. Ils se marient, et elle essaie de le supprimer, pendant que les deux enfants, qui ont été placés dans un camp de vacances sur les conseils éclairés de la nourrice, vont en faire baver à leur moniteurs et leurs atroces camarades de jeux, tous terriblement blancs, blonds et Républicains... en fait presque tous.

Et c'est dans ce dernier aspect que Sonnenfeld s'amuse le plus: confronter Pugsley et Wednesday à la normalité révoltante des (Autres) enfants de riches, l'inspire... et il montre de quelle façon les laissés-pour-compte dans ce camp terrifiant seront les minorités, dont les handicapés et les obèses (Avec les noirs, les asiatiques, les Juifs et les indiens) font bien sur partie! Un portrait de comédie, mais qui tranche sur le climat consensuel ambiant. D'ailleurs dans ce film profondément idiot mais toujours aussi rigolo, on tente, de sang-froid, de tuer un enfant! Certes, il a de la moustache, et il boit des cocktails dans on biberon, mais quand même...

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Published by François Massarelli - dans Comédie Barry Sonnenfeld