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30 juillet 2017 7 30 /07 /juillet /2017 11:30

Toujours chez Hal Roach, Laurel tourne à nouveau avec George Jeske, un film souvent drôle, mais un peu vain. En cause: une non-intrigue qui vire un peu trop vite à la course-poursuite sans queue ni tête. J'ai déjà avancé l'hypothèse que Laurel avait besoin d'un personnage qui avait besoin lui-même d'une motivation, qui devait impérativement être liée à un environnement palpable: aucun de ces trois ingrédients ne fonctionnent ici.

Laurel est un nettoyeur de rue, un "white wing" (Un métier lié à la période, qu'exerceront d'ailleurs dans leurs films aussi bien Keaton, que Langdon, que Chaplin). Le film se sert de ce prétexte pour le voir en bisbille avec la loi, et poursuivi tout le film durant par un policier corpulent, qui n'est pas Hardy, mais Marvin Loback. Sans que ça s'explique vraiment, la deuxième partie voit le comédien devenu dentiste ambulant, aux prises avec plusieurs clients, dont James Finlayson et une mamie un peu nymphomane sur les bords.

Bref.

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Laurel & Hardy