Une fois de plus, Clampett installe Porky Pig à la tête d'une ferme, et une fois de plus, non seulement on abandonne quasiment le cochon en plein milieu du film, pour laisser le reste de l'environnement se dépatouiller (Face à un renard), mais surtout les poules et autres canards volent allègrement la vedette au protagoniste en titre...
Ce qui entraîne plusieurs constatations: d'une part, le personnage de Porky Pigne revenait décidément pas aux metteurs en scène de l'unité de production de Leon Schlesinger. D'autre part, les animateurs aiment la basse-cour (Voir la pléthore de films réalisés dans ce cadre par Tex Avery ou Frank Tashlin). Enfin, on s'imagine aisément se lancer dans un commentaire historico-sociologique sur l'importance de la ruralité dans la civilisation nord-Américaine d'une part, et dans l'oeil du public de cinéma d'autre part.
Mais on ne va pas le faire...
Sinon, une fois de plus, Clampett donne un rôle important à un canard, mais il ne s'agit en aucun cas de Daffy Duck, qui désormais volait de ses propres ailes et n'avait nul besoin d'aller jouer le faire-valoir...