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18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 15:34

D'une part, à près de 9 minutes, ce film est nettement plus long que la moyenne des courts métrages Schlesinger. D'autre part, il présente d'immenses qualités, et des longueurs, des grands moments et de réelles déceptions... Seul dans son coin à confectionner des films en noir et blanc pendant que Tashlin, Freleng, Jones, Avery  avaient droit aux films de prestige en couleur, Clampett faisait ce qu'il voulait, donc, pour le meilleur et... pour le pire.

Au début, on a un exemple de la façon dont Avery et Clampett détournaient avec génie le style des films noirs de la WB dans leurs courts métrages, mais c'est pour annoncer un autre genre: l'agent Porky apprend qu'il doit se rendre dans une maison hantée... Et effectivement, il y a un fantôme, au demeurant assez sympathique, contre lequel le héros ne fait pas le poids...

On pourrait comptabiliser les inventions, comme cette merveilleuse scène de l'escalier en colimaçon, ou l'inventivité du fantôme (qui est doublé non par Mel Blanc, mais par Pinto Colvig, la voix de Goofy, ce qui ne peut que le rendre encore plus sympathique)... D'autres gags ne mènent nulle part, hélas, et le flm se termine sur une énième allusion raciale, quand le fantôme, noirci par les émanations de la voiture de Porky Pig, adopte l'accent typique d'un habitant de Harlem: une probable allusion à l'acteur Eddie Rochester Anderson...

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Bob Clampett