A cette époque, les Looney Tunes se réduisent à Porky Pig. Tout le reste des films produits par Schlesinger sont des Merrie melodies, et sont en couleurs; seul les films autour de Porky restent en noir et blanc. Et l'année 1939, pour cette série de courts métrages, est dominée par Bob Clampett... Ce qui explique le fait qu'ils ne sont pas tous au même niveau.
Du coup, celui-ci déçoit... A Donut Hole, une petite bourgade clairement (avec un nom pareil!) sise au milieu de nulle part, Porky Pig attend dans son hôtel vide, qu'un client daigne arriver... Et c'est à ce moment qu'une immense voiture s'arrête, et une chèvre (qui répond au nom de Gabby, nouvel avatar d'un personnage irritant qui n'a jamais réussi à s'imposer) en sort: affligé de la goutte, le personnage demande du calme avant toute chose. Mais ce sera difficile, puisque un petit canard, qui ressemble plus à une version rajeunie de Donald qu'à Daffy Duck, va lui mener la vie dure.
Il n'y a pas grand chose à dire: une fois de plus, le fauteur de trouble vole la vedette à Porky Pig, et agit avec une grande dose de sadisme; par ailleurs, fidèle à une tradition qui court dans tous les dessins animés depuis 1931, ce court métrage recycle une chanson d'un film WB. Honeymoon hotel, entendue dans Footlight parade, de Lloyd Bacon, devient ici 'The Porky Pig Hotel'...