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22 décembre 2017 5 22 /12 /décembre /2017 18:24

La petite Coraline emménage avec ses parents dans un cadre idyllique, mais bien isolé, et très vite l'ennui va être rattrapé par l'inattendu: alors que ses parents, deux écrivains qui ont un contrat à remplir (Un livre de jardinage qui leur prend tellement de temps qu'ils n'ont pas le temps de se consacrer à leur jardin... ou à leur fille) se désintéressent progressivement d'elle, elle est happée par un univers parallèle et mystérieux, et surtout bien plus intéressant que son quotidien: ses parents y vivent, aussi, mais là par contre ils sont flamboyants, drôles, et surtout ils s'occupent d'elle. Pourtant Coraline tombe dans un piège...

Comment peut-on encore attribuer le film The nightmare before Christmas à Tim Burton après avoir vu ce film d'animation, qui en possède presque tous les attraits: un script complexe, et fédérateur puisque aussi bien les enfants que les adultes peuvent y glaner quelque chose; une animation en volumes (la spécialité de Selick, bien sûr), totalement maîtrisée; la splendeur visuelle qui cette fois ne passe pas que par une variation sur le noir et blanc; et enfin, des voix formidables: Ian McShane, Dakota Fanning, Teri Hatcher, Jennifer Saunders et Dawn French, et je suis certain d'en oublier!

La complexité de l'intrigue provient en grande partie d'un roman de Neil Gaman dont Selick a du tirer tout le suc, jonglant avec le merveilleux, la 3D, l'absurde et la beauté picturale. Relativement méconnu car tourné à l'écart de Disney, ce film qui enchaîne les tours de force est donc, une fois de plus, une merveille. Voilà qui est dit.

 

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Published by François Massarelli - dans Animation Henry Selick