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10 décembre 2017 7 10 /12 /décembre /2017 11:46

Plusieurs styles se télescopent, avec une grande efficacité, dans cet excellent film; on s'étonnera d'abord qu'un film intitulé Poor fish commence par la vision d'une souris en promenade, suivie par un chat. On n'est évidemment pas encore dans l'univers de Sylvester, même si on sait que c'est Clampett qui initiera les mésaventures de ce félin malchanceux, et dans la foule de misères subies par le chat anonyme de ce film, on reconnaît le type de traitement qui sera souvent réservé à l'ennemi à moustaches de Tweety Bird.

Mais après une courte exposition montrant que décidément, il n'est pas facile d'attraper une souris dans un dessin animé, on passe sans transition à une boutique, dans laquelle Porky Pig vend des poissons d'aquarium; c'est bien sûr l'occasion d'une batterie de gags visuels et d'abominables jeux de mots (Goldfish, 14 karats), et de variations inventives ou absurdes, comme les "filets de sole" qui ont tous une semelle ("Sole" en anglais), avant de se mettre à une démonstration de claquettes. Puis Porky part manger son déjeuner, prouvant une fois de plus que le personnage ne sert à rien. 

C'est à ce moment qu'attiré par toute la nourriture potentielle, le chat apparaît, et va se retrouver aux prises avec des animaux marins qui refusent le destin... Mais ce qui me frappe le plus, c'st le final, qui voit le chat renouer avec son idée initiale: bouffer une souris. Comme Clampett est Clampett et qu'il fait à peu près ce qu'il veut, ça va se résoudre de cette façon:

 

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Bob Clampett