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25 février 2018 7 25 /02 /février /2018 11:38

1952: une mission improbable et particulièrement urgente doit être confiée à un agent Américain; un document ultra-secret et crucial pour le maintien de l'équilibre européen va transiter, et il faut qu'il tombe dans des mains Américaines. Celui qui est choisi pour le job s'appelle Mike Kells (Tyrone Power), et il n'est qu'un courrier, autrement dit il n'a pas l'habitude des missions à haut risque, impliquant armes, coups de théâtre, femmes fatales de toutes sortes et autres trahisons de dernière minute. Autant dire qu'il va être servi, et nous aussi du reste...

Lors de cette étape de la carrière d'Hathaway, qui était en contrat avec la 20th Century Fox, le film noir n'est jamais très loin. Il a toujours su mélanger les ambiances, et s'amuser avec les codes, que ce soit pour le western (Garden of evil), le film de guerre (13, rue Madeleine), ou comme ici pour un film d'espionnage situé en pleine guerre froide. Et le metteur en scène s'est une fois de plus fixé comme mission de raconter une histoire prenante, qui bouge tout le temps; un de ces films d'espionnage dans lequel l'appartenance à un côté ou un autre finit par être totalement accessoire...

Dans un premier temps, on reste dans un réalisme assez impressionnant, avec des séquences qui nous montrent le décodage express de documents, puis la façon dont une décision est prise impliquant un agent. Kells, joué sans faux-semblants par Tyrone Power, est vraiment un novice, ce qui va lui apporter un atout considérable dès le départ: la sympathie du public! Et il va en voir de belles...

Une grande part du film a été tournée en Autriche, et c'est u autre atout considérable. Ca ajoute aux difficultés de cet agent d'un jour, habitué des aéroports et des hôtels de passage, mais qui ne s'est jamais tout à fait frotté à la réalité du terrain. Et puis il y a Patricia Neal, formidable comme d'habitude en femme sensuelle, séductrice fatale, qui joue un jeu trouble dès le début, parce que contrairement au héros, le spectateur, dès le départ, se méfie de tout, des tous, et... de toutes.

 

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Published by François Massarelli - dans Henry Hathaway Noir