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2 avril 2018 1 02 /04 /avril /2018 09:05

Dans un hélicoptère des garde-côtes, dans l'est des Etats-Unis, deux hommes répondent à un signal de détresse, qui émane d'un voilier au large. Parvenus sur les lieux, l'un des deux, Haig (Doug McClure), se rend sur le bateau et trouve plusieurs corps: un prêtre, la nuque brisée et pendu au mat par un pied, un homme d'équipage qui a littéralement traversé la coque, et dans les cabines, un homme mort flottant comme en lévitation. Mais il y a une survivante, Eva (Kim Novak), qui va raconter l'histoire. Suite à un incident technique, Haig et Eva ne peuvent être secourus, et le pilote, Pagnolini, repart afin de rassembler une équipe de secours. Eva qui va devoir passer la nuit avec Haig sur le bateau, s'efforce de surmonter son traumatisme pour donner des explications à son compagnon d'infortune, d'autant que celui-ci est une forte tête, pas le genre à croire à des balivernes.

Mais peut-on trouver une explication à tout, quand on subit accident sur accident, dans... le triangle des Bermudes?

C'est donc en 1975 que ce petit film à tout petit budget a été tourné, pour ABC TV, et vendu ensuite dans le monde entier. Vu dans les années 70 par des gens qui sont aujourd'hui quadra- et quinquagénaires, il a acquis un statut non négligeable de culte, en raison de sa construction, de sa progression et de l'excellent dosage de jeu sobre (Pour ne pas dire sous-jeu: Kim Novak a l'air complètement éteinte du début à la fin) et d'effets parfaitement placés. Pas des effets spéciaux délirants, non, juste le bon choix au bon moment: en particulier, un truc récurrent, qui consiste à simuler un orage surnaturel en glissant quelques images en négatif, teintées en verdâtre (je crois que dans tout bon nuancier, on devrait trouver ce "vert exorciste"). Et puis comme toute histoire basée sur le triangle des Bermudes, on part de pas grand chose, en l'occurrence un bateau par temps relativement calme, des corps, et un mystère. Celui-ci trouvera son explication, et chaque accident ayant laissé des traces étranges finira par être expliqué. En attendant, le sens de l'économie, et l'évident savoir-faire de la mise en scène (Avec une obsession marquée pour la profondeur de champ extrême!) nous auront allègrement promenés vers l'étrange, avec trois fois rien. 

Et quarante années après l'avoir vu, on s'en rappelle, je peux vous le dire.

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Published by François Massarelli - dans Fantastique