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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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13 juin 2018 3 13 /06 /juin /2018 18:04

...Ou comment, quand un cinéaste se lasse de la franchise qu'il a contribué à créer, et qu'il refile le bébé à un subalterne (aguerri, ça oui), on en retire une plaisante surprise! Que Spielberg ait eu envie d'arrêter, on peut le comprendre tant l'univers de Jurassic Park, ses opportunités pour le suspense, et la thématique familiale omniprésente n'avaient plus le moindre intérêt pour lui. Et en dépit des grincheux de tout poil, le réalisateur avait rendu sa copie définitive sur le thème avec l'étrange mais si séduisant The lost world. 

La mission de Joe Johnston est donc essentiellement de distraire, de le faire efficacement et si possible sur peu de temps. Et l'intrigue ici ramenée justement à la thématique susdite (un couple séparé recherche leur fils perdu sur une île infestée des dinosaures du Dr Hammond, avec l'aide involontaire du grognon Dr Grant, amené sur les lieux avec un mensonge éhonté et la promesse d'une bourse qu'il ne verra probablement jamais) est simple comme bonjour, et permet toutes les figures imposées du suspense propre à la série. Le dosage est dans les mains d'un routier qui ne la ramène jamais et réussit à circonscrire son film en 90 minutes, et en prime le couple est joué par deux excellents acteurs de comédie, Téa Leoni et le grand William H. Macy. Donc la visite de l'enclos des spinosaures est recommandée.

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Published by François Massarelli - dans Science-fiction