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15 juin 2018 5 15 /06 /juin /2018 09:13

Une déception: quelles que soient les qualités de ce film, et il en a, on ne peut pourtant pas dire autre chose, devant ce qui est indéniablement la plus faible de quatre productions du metteur en scène pour Republic Pictures (Les trois autres sont I've always loved you, The magnificent doll et Moonrise, ce dernier étant tourné après le film qui nous occupe ici)... Un film qui mélange drame sentimental et... course de chevaux, avec suspense sportif de rigueur.

Si le sport ne m'intéresse absolument pas, bien au contraire, je ne suis pas contre l'idée sensée de jouer sur ce dernier ingrédient, propre à structurer une intrigue, ou créer une adhésion forte du spectateur. Et Borzage qui a évolué dans un monde d'amateurs de polo toute sa vie aurait très bien pu se tirer avec les honneurs d'une intrigue qui implique en effet les codes, le monde et les anecdotes d'une histoire de propriétaire d'un cheval de courses...

Et en plus, le film commence bien: dans un taxi que partagent deux clients, une jeune femme (Catherine McLeod et Don Ameche), la jeune femme a la surprise de se trouver nez à museau avec... un poulain de trois semaines! Joe Grange, son propriétaire, a été éjecté de son appartement, et pour cause, et comme il n'a aucun endroit où aller avec la bestiole, Connie va se sacrifier, et bien entendu, dans la mesure où nous sommes dans l'univers de Frank Borzage , la nuit va déboucher sur un coup de foudre, un vrai de vrai...

Mais la suite va tomber un peu trop dans le mécanisme et la convention, car Joe Grange (Au fait, Don Ameche remplace ici Henry Fonda, et le changement me parait au moins très pertinent) est un joueur invétéré, qui apparaît et disparaît au fur et à mesure des coups de chance et des coups de grisou... Et si les scènes "sacrées" typiques de Frank Borzage sont là et parfois bien là, le film manque de piquant, d'allant, et d'énergie...

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Published by François Massarelli - dans Frank Borzage