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13 juillet 2018 5 13 /07 /juillet /2018 15:32

Après Goldfinger et son succès phénoménal, Thunderball (Opération tonnerre dans nos contrées) est le quatrième film de la franchise James Bond, et... le premier à faire vraiment dans le systématisme le plus assumé: endroits exotiques si possible ensoleillés, menace mondiale représentée par une organisation tentaculaire, mission plus floue que jamais, collection de jolies filles séduites parfois de force, et meurtres à gogo... Une fois de plus, l'eau joue son rôle de menace numéro un, avec une forte dose de requins dedans, et un nouvel ingrédient prend beaucoup de place, réduisant considérablement le rôle du metteur en scène: les gadgets.

Faut-il y voir la raison pour laquelle Bond (Sean Connery, vous le savez déjà) n'a pas l'air très heureux de croiser la route de Q, l'ingénieux et saoulant ingénieur spécialiste en objets de tous genres visant à rendre la mission de bond à la fois plus fun, plus facile et plus chère? En tout cas, les jet-packs, voitures à jet d'eau et autres montres explosives vont créer au sein de la confrérie des fans de la franchise une fracture entre ceux qui les aiment, et... ceux qui les détestent. C'est d'ailleurs le cas de l'excellent monteur de ce film, Peter Hunt: quand il aura la chance de réaliser son unique film avec James Bond, il s'en passera, tout simplement, et... ce sera le meilleur.

Ce qui n'est pas le cas de celui-ci: plaisant, décérébré, soigné, et un peu longuet...

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Published by François Massarelli - dans Bond