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25 octobre 2018 4 25 /10 /octobre /2018 17:12

Gu Shengzai (Chun Shih), un jeune homme qui vit chez sa mère, fait dans son village la rencontre de l'aventure, en venant (un peu) en aide à miss Yang (Hsu Fen) et ses amis, qui tentent de fuir la police politique de l'empereur. Ils vont vivre beaucoup d'aventures, et tomber amoureux, mais ils seront condamnés à vivre à l'écart l'un de l'autre, car leur lutte du bien contre le mal les force à abandonner tout lien avec le monde, et chercher le salut spirituel...

...Ou du moins c'est plus ou moins comme ça que je le comprends, car ce film hautement esthétique, derrière sa science impressionnante des combats (très impressionnants, mais j'y reviendrai), reste quand même assez hermétique philosophiquement au profane que je suis. 

Mais esthétiquement, pardon! on comprend la belle réputation de King Hu et en particulier de ce film, quand on voit la façon dont il utilise le Techniscope (un format pourtant ingrat), et montre de magnifiques décors naturels qui suivent le cheminement spirituel, et deviennent de plus en plus austères au fur et à mesure du film; ou encore, on peut admirer son sens du montage, qui réduit parfois des plans spectaculaires à un flash pour faire passer la pilule de combats tous plus improbables les uns que les autres: on saute sur d'invisibles trampolines, on s'agrippe à des bambous, et chaque geste est réglé dans une diabolique chorégraphie, sans parler des loopings que font immanquablement les combattants avant de tomber gracieusement au sol: ça a l'air un eu crétin dit comme ça, mais c'est toujours beaucoup plus décent que tout Marvel, avec leurs petits marteaux et leurs boucliers à la noix.

 

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Published by François Massarelli - dans Taïwan Criterion