Le film commence par une introduction qui me rappelle à la fois A corny concerto (de Bob Clampett, sorti vers la fin de la même année) et son grand modèle, le film Fantasia... et justement, comme souvent avec les films de Freleng, ce Pigs in a polka est très musical: il est d'ailleurs soutenu du début à la fin par un recours de Carl Stalling aux Danses Hongroises de Johannes Brahms. En quelque sorte, on peut considérer le film comme une parodie (bon-enfant) de deux films Disney: Fantasia, même si l'animation y utilise beaucoup moins le vitriol que A Corny Concerto, et The three little pigs, dont on a ici toutes les traditions établies: I'll huff and I'll puff, les différences entre les trois cochons, et un loup menaçant mais essentiellement cartoonesque.
...Si ce n'est que c'est le loup qui effectue l'introduction, et qui présente les trois porcins comme ses faire-valoir. Une façon comme une autre pour Freleng, qui adorait ses "méchants", de signer un peu plus un film très tonique et plaisant.