20 février 2019
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Retournant au style de montage qui avait fait sa réputation (notamment avec le long métrage Decasia), Morrison recycle des images de films en décomposition, dont certaines sont les seules traces existantes d'oeuvres de Edward Sloman, Frank Lloyd ou Victorin-Hyppolite Jasset.
Comme il l'avait fait dans Dawson City Frozen time, désormais son film le plus célèbre, il utilise à des fins narratives des images détournées, associées dans un montage autour d'une intrigue dont j'avoue qu'elle n'a pas une grande clarté... Mais c'est secondaire: Bill Morrison est fasciné par le pouvoir hypnotique de ces images venues d'un autre temps, et le transmet fort bien en une dizaine de minutes dont l'émotion reste palpable.
Published by François Massarelli
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dans
Bill Morrison