Quand on aime on ne compte pas? Disons que pour la troisième apparition de Nick et Nora Charles à l'écran, toujours interprétés par William Powell et Myrna Loy, si on excepte le fait que le couple est désormais doté d'un bambin qui promet et qui s'appelle Nick Junior (le père explique l'arrivée du fiston en disant que le chien avait peur de s'ennuyer), il n'y a ici rien de nouveau...
Donc il y a une intrigue, totalement accessoire et joyeusement alambiquée, un nombre phénoménal d'occasions de boire en bon alcoolique mondain pour Nick, des fausses querelles, de l'humour et une réalisation totalement impeccable. On pourra regretter que la machine à broyer de Louis B. Mayer ait commencé à faire son oeuvre en demandant aux scénaristes un peu de mesure dans le subversif, mais ça reste un spectacle très agréable...