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10 juin 2019 1 10 /06 /juin /2019 16:41

La petite Delphine est la fille de gens très bien: ce sont les propriétaires de l'usine locale, et dans les films Gaumont, c'est toujours bon signe d'être un bourgeois! Mais Delphine est une sacrée petite peste, qui n'en fait qu'à sa tête: un jour que ses parents les ont laissés, elle et ses cousins, elle décide de se rendre dans l'usine déserte pour y faire les quatre cents coups...

Fescourt nous raconte là une anecdote qui devient de plus en plus intéressante au fur et à mesure, en particulier lorsque les enfants sont dans l'usine, et que Delphine reste coincée sous un monte-charge qui descend, risquant de l'écraser. Le réalisateur conditionne alors tout son dispositif à cette situation, commençant par nous dire via un intertitre que la descente prendra huit minutes...

Si le ton est un peu didactique (ne faites pas ça les enfants, et les adultes, ne lissez pas vos gosses sans supervision!) le film reste un pur exercice de suspense, dans lequel celui qui triomphe, c'est le gosse d'à côté, celui qui est apprenti, et qui a été puni à cause de la jeune fille: bien sûr, c'est lui qui la sauvera... C'est un excellent film d'une bobine d'un réalisateur dont on aimerait tant voir les films...

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Published by François Massarelli - dans Henri Fescourt Muet