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Continuant la série des films, disons "légers", en une bobine, de Stan Laurel, Hal Roach l'a cette fois placé dans une blanchisserie... James Finlayson est absent, mais le reste de la troupe est là, de George Rowe (le personnage le plus louche de tout le studio) ) Katherine Grant...
Les gags sont assez moyens, et désespérément idiots, avec un retour en arrière d'une part; comme dans A weak-end party où la scène impliquait les contorsions de Stan pour jouer au billard, ici, il entend de façon répétée des bruits de déchirure derrière lui pendant qu'il repasse le linge: à chaque fois, il vérifie le fond de son pantalon. Quand il découvre que c'est juste un bruit qui est occasionné par l'activité d'une ouvrière, il se rassure, et craque effectivement son pantalon... Ce n'est pas tout à fait du goût de toutes les dames présentes...
D'autre part, le final est fourni, pendant que la chaos s'installe à l'intérieur de la blanchisserie, une inondation d'eau mousseuse se répand dans la rue, et provoque les glissades et les chutes des passants. Cela va aussi retarder le départ de Laurel, poursuivi par tout le personnel... C'est un avant-goût du style méthodique de l'acteur dans les glorieux films à venir. Reste à résoudre un mystère: mais pourquoi Stan Laurel porte-t-il un calot de marin, ici comme d'ailleurs dans d'autres films occasionnels?