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15 mai 2021 6 15 /05 /mai /2021 10:26

Le premier film était l'aboutissement d'un processus: les acteurs-auteurs avaient conçu la pièce, qui avait été un succès, et le film avait suivi. Celui-ci est un pur produit cinématographique né, justement, de ce succès. Et ç change un peu la donne... Pourtant, ici, toute la première moitié vire à l'accumulation de sketchs, dont le propos est toujours simple: les gens sont médiocres, désagréables et mesquins. C'est sans doute vrai, mais ça rebute. Les répliques les plus intéressantes sont noyées dans l'irritation, voire ont leur effet annulé par la répétition... 

Le côté gonflé du film (tourner en très haute montagne, faire du ski pour de vrai) est tempéré par l'ego surdimensionné de certains protagonistes, et je ne parle pas des personnages: non seulement Clavier est un fort mauvais acteur, mais il adore se voir skier, et il en rajoute des tonnes. Le meilleur moment du film est la dégustation d'une liqueur de crapaud: les réactions sont muettes, enfin ils se taisent... Bref, au bout de cinq ou six heures (officiellement, le film ne dure que 85 minutes), ça s'arrête enfin. Quoique...

Non: ça ne s'arrête pas, car l'abominable musique de Pierre Bachelet qu'on a entendu 84 fois dans le film vous reste en tête. Je ne sais pas si cette critique le trahit mais je n'aime pas, mais alors pas du tout ce film.

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Published by François Massarelli