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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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5 août 2021 4 05 /08 /août /2021 07:30

Dans le petit pays de Corteguay, en 1945, l'armée régulière se livre à un massacre dans la propriété d'un politicien révolutionnaire. Le seul survivant est le fils de la maison, Dax, qui jure de punir les assassins de sa mère et de sa soeur... Une fois la révolution achevée, et triomphale, il est envoyé en Europe pour y accomplir ses études. Il va devenir un élément de la jet-set, qui utilise toutes les techniques de séduction et tout ce qui peut l'arranger pour parvenir à ses fins: mener sa vengeance à son terme...

Lewis Gilbert est le metteur en scène de l'immortellement mauvais Moonraker... Et pourtant c'est de ce film qu'il était le moins fier; il estimait qu'il n'aurait jamais du le faire, et... Il avait raison. Certes, il peut agréablement servir d'illustration de ce qui ne devrait pas être fait, de contre-exemple absolu d'une réussite au cinéma, d'objet historique, document incomparable sur ce qui arrive quand le budget dépasse tout et que le sujet, l'intrigue et les personnages ne cassent rien. Mais il est juste médiocre, comme peut l'être un film qui offre des scènes de bataille, de destruction parfois très onéreuses, de la nudité et du sexe en pagaille, sans que ce soit jamais autre chose qu'embarrassant (vous voulez voir une scène où Olivia de Havilland, vaguement dépoitraillée, a une conversation post-coïtale avec un homme de vingt ans son cadet?), et puis il y a des acteurs tous plus mauvais les uns que les autres (sauf Olivia, bien entendu), des dialogues à hurler de rire ou à vomir d'ennui. Bref; c'est un glorieux, coûteux et fort embarrassant navet...

 

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Published by François Massarelli - dans Navets Olivia de Havilland