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25 janvier 2022 2 25 /01 /janvier /2022 17:13

On appelle ça une sex comedy, c'est un genre à part entière, et si American pie a probablement été à la base d'une résurgence importante de la chose, menant en droite ligne à ce film, le fait est que depuis les années Corman, quand le célèbre producteur a profité de la libération des moeurs pour s'engouffrer dans une brèche (nudité drogue lycée etc), le cinéma Américain n'est pas revenu en arrière, et les exemples sont nombreux, bons ou mauvais. Après tout, à des degrés divers, American college ou Fast times at Ridgemont high font eux aussi partie du club...

Donc, Scotty termine une année de lycée, et se réjouit de passer l'été avec sa petite amie Fiona... Ce que Scotty ne sait pas, c'est d'une part que cette dernière l'a trompé durant une année entière avec une application, une rigueur et une duplicité remarquables. Ce que Scotty ne sait pas non plus, c'est que c'est même devenu une chanson, qui va faire un malheur: Scotty doesn't know. Quand il raconte son malheur à son correspondant Allemand, il a la surprise de recevoir un message équivoque de ce dernier, et l'insulte en retour... avant de comprendre son erreur: Mieke, l'Allemand, est une Allemande; elle est merveilleuse, et maintenant, vexée, elle a coupé les ponts: une seule solution...

Partir à Berlin, bien sûr. Mais en chemin, on visitera aussi Londres, ses Hooligans, une plage de nudistes (tous masculins), Amsterdam, Bratislava, Rome, et même le Vatican et tant qu'à faire les appartements du pape. Et toutes les conneries possibles et imaginables, tous les excès possibles, seront tentés et généralement réussis.

C'est là ce qui sauve le film, et je persiste et signe: c'est tellement idiot, basique, simpliste, ridicule et bas du front que ça en devient génial. Il aura fallu attendre ce film pour voir une horde de quarante nudistes (dont des bien vieux et ratatinés) courir après des Américains tous plus coincés les uns que les autres... Il y a ici une belle façon d'assumer glorieusement la bêtise la plus crasse, et de faire appel aux plus vils bas instincts du public. C'est un mal nécessaire. Et sinon, oui, c'est bien Matt Damon.

 

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Published by François Massarelli - dans Comédie