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Un mendiant, faux aveugle trompe la vigilance d'un gardien de la paix en jouant un tour pendable à un bourgeois...
Ce petit film de 1898 réalisé chez Gaumont, donc par Alice Guy, représente une trace extrêmement ancienne de l'influence d'un cinéaste sur un autre... Bien sûr, on pourra objecter que c'est tellement ancien qu'on pourrait avancer que l'influence ici a pu s'exercer d'Alice Guy vers Méliès, mais au vu des premiers films de l'une comme de l'autre, on sent bien que ces scènes de comédie agressive et vite finie, située sur une fausse scène de théâtre (le plancher et les décors peints sont mis en évidence) est quand même une imitation consciente par Alice Guy du style de Méliès: trouver une métaphore visuelle d'un gag comique et la mettre en scène en évitant de dépasser la minute: le chaînon manquant véritable, en quelque sorte, entre L'arroseur arrosé, et Le voyage dans la lune...