Un alien (David Bowie) a quitté sa planète afin de rendre possible l'approvisionnement en eau sur Terre. Sous le nom de Thomas Jerome Newton, aidé par des objets qu'il a apporté avec lui, il devient un géant de l'industrie de la technologie de pointe. Mais confronté à travers la télévision (qui lui permet de communiquer avec sa famille restée sur sa planète, semble-t-il) et le contact avec l'humanité, à des comportements qui l'intriguent, il se laisse corrompre par l'humanité.
Je dois avouer que ce résumé qui précède est mon interprétation, d'un film qui a toujours été intrigant, et vaguement clipesque: une sorte de salade science-fiction prise à l'envers (quoi de moins science-fiction qu'une voiture de luxe qui traverse les plaines de l'ouest au son d'un banjo?) dans laquelle l'esthétique n'en finit pas de devenir ridicule à force de vouloir être différente, et des partis-pris techniques douteux et irritants: notamment, cette étrange idée de tourner une scène qui sera montée en accéléré (léger mais notable) et d'en post-synchroniser les dialogues ensuite. C'est long, lourd et assez vague. Ah, j'oubliais, le rôle de l'alien est tenu par David Bowie.