Un malheur n'arrive jamais seul (Georges Méliès, 1903)

Après La douche du colonel, voici une nouvelle tentative de comédie troupière par Méliès, qui illustre l'arrivée du chaos dans une scène anodine, posant ainsi les bases de la comédie anarchique muette à la française...

Un troufion est en poste à l'entrée d'un corps de garde. Il s'endort, pendant que toute une vie s'organise autour de lui...Un passant décide de lui jouer un bon tour pendant qu'un technicien répare le réverbère situé juste au dessus du soldat endormi: il remplace son fusil par une lance à incendie...

Bien, voilà pour la description... maintenant si on peut en mesurer l'importance historique par rapport à un genre cinématographique plus qu'important et reconnu, ce type de film n'apporte pas grand chose à la gloire de l'auteur. Auteur qui finira d'ailleurs, murmure-t-on, par déléguer la production des comédies estampillées Star-Films, pour mieux se consacrer à ce qui était son art: le merveilleux... Fut-il, ou non, teinté d'humour.