Dans une famille nombreuse (on n’a pas de mention du lieu, mais ce pourrait être dans un coin reculé et campagnard du Kentucky), on fait connaissance du fils adoptif… Celui-ci (Bobby Harron) n’est pas logé à la même enseigne que les autres, et en particulier, un de ses frères (Elmer Booth) le lui fait bien sentir. Et surtout, le jeune fils adopté fait tout pour rester dans le droit chemin…Mais son frère va être arrêté pour délinquance, et jeté au bagne : en s’évadant il n’aura de cesse que de retrouver son frère adoptif pour se venger de lui.
C’est un film notable sans doute plus pour de menues qualités que pour une réussite générale : plus supervisé par Griffith que vraiment réalisé par lui, il ne se fait pas remarquer par sa mise en scène, mais lus par l’atmosphère, la justesse des costumes et du jeu des acteurs, en particulier bien sûr Harron et Booth, l’un et l’autre très bons dans leurs rôles antagonistes.
C’est, symboliquement, le dernier film Biograph en une bobine, et le dernier court métrage de Griffith, qui à l’époque tentait de tourner un film de long métrage (Judith of Bethulia) au nez et à la barbe des patrons de la Biograph, qui ne voulaient pas se lancer dans cette aventure…