Voici un exemple de la façon dont David Wark Griffith, très tôt dans sa carrière, pouvait traiter d'un sujet en saupoudrant des touches évidentes de l'influence de Charles Dickens sur lui! Ici, il confronte sa vision traditionnelle de la famille à la force spirituelle de la nuit de Noël...
Un homme qui n'a plus de travail sombre dans l'alcoolisme, et par peur de les mettre en danger, quitte son épouse et ses enfants. Ceux-ci sont pris en charge par la famille, et obtiennent un logement décent. Le soir de Noël, le mari désespéré a choisi une maison au hasard à cambrioler, je vous laisse deviner laquelle...
On aura donc un happy-end, dans un film dont on se dit, à la lecture du scénario, que ça ne peut marcher tellement c'est gros, mais il suffit sans doute de le voir à hauteur d'enfant...