Virginia (Virginia Whiting) tells her father (Howard Truesdale) qu'elle envisage de se marier avec Charley Chase, mais son père tente de l'en dissuader: la dépression est là, et il veut qu'elle puisse épouser un jeune homme plein aux as... De son côté, le jeune homme est sur le point d'opérer un changement radical dans sa vie: alors qu'il a tendance à papillonner et passe plus de temps à chanter en s'accompagnant à la guitare, qu'à chercher un emploi, il reçoit un livre (tendance Nietzsche: "La force et la volonté") qui va lui enseigner à prendre agressivement le dessus sur le reste de l'humanité...
C'est joyeusement n'importe quoi, avec des développements idiots toutes les deux minutes. Les auteurs étaient probablement sous perfusion de caféïne, je ne sais pas ce que James Parrott consommait (n'oublions pas qu'il en est d'ailleurs mort, le pauvre), et Charley devait lui aussi en mettre dans son yaourt! le résultat est un film glorieusement anarchique, dans lequel on réussit à mettre la crise en boîte...
Chase ne chantera pas trop, il se contente d'un ou deux vers d'une chanson accompagnée à la guitare. Par contre il passe du temps avec un petit chien qui n'est pas n'importe qui: c'est Laughing gravy, le chien rendu célèbre par le court métrage de Laurel et Hardy du même nom.