Elmo est un rongeur (on est dans un cartoon donc ça ne doit pas nous surprendre outre mesure), et il, disons, tout sauf sophistiqué... Quand il se rend chez sa petite amie Daisy Lou, elle est en grande conversation avec Blackie, qui a de l'éducation et les moyens... La lutt est très inégale.
On a déjà vu ce genre de choses chez Tex Avery, avec des représentants de la volaille: The Hick Chick opposait avec une verve inégalable un coq venu de la ville à un, disons, représentant de la ruralité, dans une lutte là encore inégale entre sophistication (mais intentions louches), et abrutissement caractérisé. La lutte tournait de toute façon à l'avantage du héros...
Ce sera aussi le cas ici, dans un film simple mais efficace, où Elmo va devoir prouver qu'il est plus que ce qu'il parait, et s'illustrer de fort belle manière... en ramenant un manteau de fourrure en pur chat à Daisy Lou!
Arthur Davis combine un trait vraiment différent de ceux de ses petits camarades Chuck Jones, Bob McKimson et Friz Freleng, avec une exubérance qui renvoie un peu à Bob Clampett et Frank Tashlin... Son histoire de souris (saoule en prime) en lutte avec un chat n'est sans doute pas très originale, mais la verve emporte tout sur son passage!