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Dans un court métrage assez routinier (les idées s'épuisaient, il était temps d'allonger la voilure en passant au "deux bobines"...), Chase est marié, et a une fois de plus fort à faire non pas avec son épouse (Katherine Grant) mais plutôt avec la belle-famille, qui tend à comparer le héros avec l'autre gendre, celui qui a marié l'autre soeur!
Et dans un effort désespéré, Chase imite son beau-frère, qui a acheté une voiture...
Le mariage d'un côté, la voiture de l'autre... Deux des ingrédients les plus sûrs d'un film comique muet Américain. Ce qui pose inévitablement une question: chez Sennett comme chez Roach (on sait que Chase travaillait à cette époque chez ce dernier, et jusqu'à 1936), le nombre de véhicules plus ou moins bon marché (en particulier les fameuses Ford "T") qui ont été détruits sans ménagement, méthodiquement, par les forçats du rire, provoque à la fois l'effroi et l'admiration. De quelle façon la chose était-elle gérée? Y avait-il un nombre de films à tourner avec un véhicule afin que ce soit rentable? Y avait-il un accord avec Ford? ...ce dernier ne risquait-il pas de voir les ventes s'écrouler en raison de la mise en évidence du manque de solidité de ses produits?
...Il y a prescription!
Et sinon, dans un moment qui, je ne sais pas pourquoi, me gêne terriblement, Charley Chase imite Charlie Chaplin (et son personnage, d'ailleurs, le dit), avec lequel il a travaillé. Un bien curieux film...