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1 mars 2013 5 01 /03 /mars /2013 12:12


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Vidor est pour la MGM un héritage de la Goldwyn et de la Metro, les deux studios pour lesquels il a tourné entre 1922 et 1924, principalement des films mélodramatiques dont ceux qu'on peut encore voir aujourd'hui sont plutôt impressionnants. Le metteur en scène avait un flair pour le drame, et ses ingrédients, qui se retrouveront bien sur dans ses films parlants pendant pusieurs décennies... mais au-delà du mélodrame flamboyant, le Vidor qui semble se dégager de ses meileurs films muets est principalement le metteur en scène qui approchera Irving Thalberg et obtiendra sa confiance pour deux projets particulièrement chers à ses yeux: The big parade et The crowd, le succès du premier sur la guerre rendant de fait le tournage du second, un film particulièrement peu commercial, possible. Vidor était un artiste ambitieux, génial, il avait la confiance de ses employeurs, et le cinéaste visionnaire a su coller à on époque (A ce titre the crowd est un film de la trempe de Lonesome, de Sunrise...), acceptant parfois une commande d'un film plus léger (La Bohème, Bardelys the magnificent) qui lui permettait ainsi ensuite de mener à bien ses projets personnels... découvreur de John Gilbert (Parade, Bohème, Bardelys) Vidor est aussi celui qui a permis à Marion Davies de faire son vrai coming-out en tant qu'actrice de pure comédie, avec Show People et The patsy, et en prime les deux films sont irrésistibles, le premier étant le meilleur des films muets qui traient de la vie à hollywood sur les plateaux de cinéma...

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Si la firme a longtemps mis en avant The big parade dont Thalberg était probablement (A juste titre) aussi fier que son metteur en scène, celui-ci était certainement l'atout principal de la firme en ces années muettes. Profondément Américain (Ses films ambitieux mis bout à bout, forment un remarquable portrait de l'homo americanus), humaniste et doté d'un flair sans pareil pour les scènes à hauteur d'homme, Vidor était celui qui réussissait au mieux à faire la jonction entre un cinéma artistique et ambitieux, et le succès public, ce qui allait se prolonger durant le parlant... Ars gratia artis.

Wine of Youth (1924)
His Hour (1924)
Proud Flesh (1925)
The Big parade (1925)
La Bohème (1926)
Bardelys The Magnificent (1926)
The crowd (1927)
Show people (1928)
The patsy (1928)

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Published by François Massarelli - dans Muet