29 juin 2011
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Steamboat Willie (1928, Ub Iwerks)
Le "premier Mickey Mouse", nous serine la légende. en fait, le troisième... Mais ce qu'a apporté pour la première fois
Steamboat willie, c'est le son. le film nous montre Mickey en proie à une frénésie musicale sur un bateau dont il n'est que le marin, et la souris utilise tout ce qui est à sa
portée, du moment que ce soit animal, pour faire de la musique. C'est sans doute ce film qui a établi une bonne fois pour toutes les 24 images par secondes, et Iwerks, on l'entend bien dans cette
bande-son très millimétrée, anime à la portée...
The Gorilla mystery (1930, Burt Gillett)
Faire peur et faire rire, une obsession des studios Disney. Les pas de géant effectués depuis 1928 ont permis de faire ce film,
dans lequel l'atmosphère est à la trouille: un gorille géant s'est emparé de Minnie, et Mickey fouille la maison à la recherche de sa belle. belle utilisation de l'espace et de la
lumière...
Parade of the award nominees (1932, Joe Grant)
Mickey au service du cinéma: Mickey introduit un défilé des stars de la cuvée 1932 des Oscars, dans ce très court film destiné à
être projeté lors de la cérémonie: wallace beery, Jackie Cooper, helen hayes,Marie dressler ou Fredric March sont ainsi croqués par Joe Grant. et pourtant le principal intérêt de ce plan-séquence
est d'être le premier Mickey en couleurs, la même année que Flowers and trees, le premier dessin animé en Technicolor trichrome: superbe!
The mad dog (1932, Burt Gillett)
Comédie simple, dans l'univers défini par les studios, à savoir une Amérique profonde qui vit tranquillement ses petites
histoires de voisinage... Pluto se lave, et ça pose des problèmes surtout lorsque l'abus de savon lui donne une allure de chien enragé... beaux décors, tout en nuances, pour une animation
fluide.
Building a building (1932, david Hand)
Mickey travaille... Ce qui motive Hand, c'est plus la peinture du travail comme un univers que les conditions sociales, ce qui
ne l'empêche pas de rejoindre Chaplin avec son utilisation de la personnalisation des machines. Mais Mickey ici, s'il est supposé construire, est surtout occupé à tout détruire. Lorsqu'il fera
partie d'une équipe, auprès de Goofy et donald, la destruction sera un accident dont ils souffriront, ici, il participe joyeusement au massacre.
The mad doctor(1933, david Hand)
Faire peur, encore, avec un festival de gags sinistres, qui recyclent et réactualisent un grand nombre de gags morbides mis au
point entre 1928 et 1931 par Ub Iwerks. l'obession du savant fou, chez Disney, ça ira jusqu'au très drôle Runaway Brain, en 1995.
Two-gun Mickey (1934, Ben Sharpsteen)
Parodie afectueuse d'un genre pourtant réputé mineur, avec ce western dans lequel les gags pleuvent. Magistral, et un noir et
blanc de toute beauté; c'était d'ailleurs un des derniers films avant le passage à la couleur...
The band concert (1935, Wilfred Jackson)
Admirable film, le premier Mickey régulier en couleurs, avec en prime l'apparition de Donald Duck en trouble-fête.
Indispensable, et un film qui fait le len entre les années durant lesquelles Mickey évoluait au sein d'une basse-cour hétéroclite (Ici devenue un orchestre) et les futurs dessins animés qui le
verront perdre de l'importance au profit de ses acolytes. Mais il ya aussi une progression notable depuis les premiser films musicaux un brin mécaniques, et celui-ci ou tout est si
fluide...