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16 mai 2016 1 16 /05 /mai /2016 16:41
Men o' war (Lewis Foster, 1929)

Deux marins en bordée, un lac, deux jeunes filles… Nous sommes en terrain connu, et on reprend ici des éléments de Two tars, mais surtout un gag moyen de Should married men go home, rendu plus efficace et plus long par le recours au dialogue: Stan et Ollie invitent deux jeunes femmes à boire, mais n’ont pas assez; Hardy suggère à Stan de s’effacer, mais le prévient qu’il va faire semblant de lui proposer de boire quelque chose pour sauver les apparences, et invariablement Stan demande, soit un soda, soit un banana split.

Le rôle de l’homme derrière le comptoir échoue à James Finlayson, qui n’a quasiment aucun dialogue, mais reste fidèle à lui-même, avec ses regards à la caméra, furibard et moustachu. Les 5 dernières minutes improvisent une nouvelle bagarre de gens qui n’ont rien à faire les uns avec les autres, mais cette fois ci sur l’eau, déclenchée, par une rencontre aquatique avec l’irascible Charlie Hall: les deux marins ont trouvé de l'argent, et ont décidé de payer aux deux demoiselles une bordée sur l'eau en louant à Finlayson, encore lui, une barque avec ses rames. Bien qu'une fois de plus Foster se distingue en mettant en scène un film sonore en extérieurs, la caméra reste désespérément éloignée de l'action, ce qui rend le film assez décevant...

Ce sera le dernier film de Foster pour les garçons, il sera sur le suivant remplacé par un grand réalisateur, de retour...

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Published by François Massarelli - dans Laurel & Hardy