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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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7 janvier 2024 7 07 /01 /janvier /2024 17:31

Un père bouledogue assiste avec tendresse au sommeil de son chiot... quand le bruit et la fureur de la bataille incessante entre Tom et Jerry vient perturber ce tableau idyllique... Le chien met Tom en demeure de s'abstenir de causer le moindre souci à son fiston... ce dont Jerry voit immédiatement tout le profit qu'il peut en tirer!

Voici un film qui fonctionne d'une façin désormais bien connue: la dynamique Tom/Herry (en gros, poursuites, bagarres violentes et autres plaies et bosses) est en effet souvent interrompu par l'irruption d'un autre personage, et d'un autre conflit. Le plus souvent, les conflits sont dirigés contre Tom, tant qu'à faire, et ici, c'est un chien qui a ce rôle.

Mais plus encore, il parle, ce qui n'est pas forcément donné à tous les animaux. Et bien sûr, pour commencer, ni Tom ni Jerry ne sont dotés de la parole dans ce film... Un court métrage qui n'est pas le meilleur sans doute mais qui tient bien la route.

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Published by François Massarelli - dans Tom & Jerry Animation
5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 18:58

Le réalisateur de ce film n'est pas un inconnu, mais c'est l'un des autres réalisateurs de l'unité de Leon Schlesinger à la WB... Autre que, donc, Tex Avery, Chuck Jones, Bob Clampett, Friz Freleng, ou Bob McKimson. Il a eu une carrière éclair de "superviseur", comme on disait sur les cartons de générique, enytre 1940 et 1943, et son dernier film était en quelque sorte un coup d'éclat: il y représentait l'ennemi japonais exactement comme la propagande de l'époque le montrait, c'est la raison pour laquelle Tokio Jokio est aujourd'hui et jusqu'à nouvel ordre sur la liste rouge des films indiffusables de la Warner...

Ce qui n'est pas le cas de ce film, qui égrenne avec humour les différents types de hobby qu'un citoyen peut avoir, et qui le fait assez sagement. Un genre de film-compilation de gags, le genre de choses que Tex Avery ou Bob Clampett faisaient dans leur sommeil... 

On y voit le style direct et simple de McCabe, dont le trait est proche de ce qu'était à l'époque le dessin de Freleng: des personnages rondouillards, des mimiques simples, une animation fluide...

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation Norm McCabe
5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 18:56

Ce court métrage qui ne paie pas de mine, est un cas d'école: c'est sans doute à ce genre de films, qu'on voie que Freleng, qui parfois avait du génie, était quand même un peu décalé par rapport à ses collègues, Avery, Tashlin, Clampett et Jones... D'ailleurs, il reprend ici un truc fréquent des films de Tex Avery quand celui-ci réalisait des Merrie Melodies: le "travelogue", ou le faux documentaire qui accumulait les anecdotes, toutes prétextes à d'abominables gags. Avery, disais-je, en avait fait l'une de ses spécialités, et Clampett avait repris le truc.

Mais Freleng, ici, ne s'en sort pas très bien, car ce qu'on attend d'un dessin animé comme celui-ci, c'est qu'il soit totalement loufoque... Et dans ce cas, il ne l'est pas. A l'exception d'une intervention de deux loups, toutefois, voir photo... Sinon, c'est sage, bien rangé, presque Disneyien; soigné, bien animé, et (dans un beau tirage qui rend bien justice au Technicolor) très beau à voir... Mais c'est à peu près tout.

 

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Published by François Massarelli - dans Animation Friz Freleng Looney Tunes
5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 11:54

Un corbeau décide de chasser le ver, et tombe sur une proie de choix, un ver qui est un sosie de l'acteur Jerry Colonna, et qui va lui en faire baver...

Deux animaux, une poursuite impitoyable, et l'un des deux est à la fois plus intelligent et plus retors que l'autre... Autant dire que le corbeau a trouvé son maître, et qu'il n'arrivera jamais à ses fins. Comme souvent les personnages irascibles et nerveux dans les films de Freleng, on sent une identification forte de l'auteur, qui disait souvent que dans ses films, Yosemite Sam, c'était lui...

L'animation est impeccable et l'art et la manière de Freleng, qui utilise en harmonie constante l'image, le rythme, la musique dans une constante fluidité, sont à leur apogée. Le ver reviendra, mais pas souvent, il ne deviendra d'ailleurs jamais un personnage récurrent, contrairement à tant d'autres.

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes
5 janvier 2024 5 05 /01 /janvier /2024 11:45

Né à Kansas City, Missouri (pas loin de Kansas City, Kansas!), Friz Freleng est techniquement un homme du Sud... Et comme beaucoup d'Américains, il nous montre ici qu'il a de sérieuses sympathies sudistes, ce qui a toujours été un trait sentimental du cinéma: voir à ce sujet la façon dont Keaton, par exemple, situe son chef d'oeuvre (The General) dans le Sud au moment de la déclaration de guerre, et fait des Nordistes les méchants de son film... On peut bien sûr en citer beaucoup d'autres, le cinéma comme la littérature classique (voire sentimentale ont allègrement gommé la partie gênante de l'idéologie sudiste pour n'en garder que l'esprit de rébellion, celui qu'on trouve derrière le geste de défendre un idéal local contre ce quiest ressenti comme une décision injuste de la part du gouvernement fédéral...

Peu importe finalement, ce qu'on attend de ce cartoons comme celui-ci, c'est le jeu du chat et du canari. Et en ce qui me concerne, je suis totalement aux côtés du chat Nordiste contre cette saleté de canari Sudiste...

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes
4 janvier 2024 4 04 /01 /janvier /2024 22:45

Sur la banquise, les Pingouins se préparent à ouvrir en grandes pompes le Club Iceburg... Nous assistons à des attractions (Bong Crisby, le crooner, ou encore le pianiste Fats Walrus...), et voyons le public réagir, boire ou danser...

C'est un de ces films prétextes dans lesquels Tex Avery s'accroche à une idée, une seule (un night club tenu et fréquenté par des pingouins), et l'exploite à sa guise jusqu'au bout des possibilités... C'est gentil, mais pas forcément très inventif, même si ça possède ses petits moments intéressants. Mon préféré, fatalement, est le plus intrigant, le plus inutile et surtout le plus déplacé: alors que les choristes de Bong Crisby scattent dans un style impeccable (et si typique des thirties), ils s'arrêtent une seonde pour faire les pires grimaces dans un arrêt sur image presque choquant...

 

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Published by François Massarelli - dans Tex Avery Animation Looney Tunes
4 janvier 2024 4 04 /01 /janvier /2024 22:34

C'est bientôt le 22 février, le "jour de la mamotte"... Le moment où le rongeur va sorti de son terrier et indiquer par son ombre la direction que prendra la météo dan les jours à venir... Grover la marmotte se prépare, entraine son ombre dans un ballet réjouissant, et entend les journalistes massés à l'extérieur. Sauf que...

...Ce sont des chasseurs et non des journalistes. A partir de là, Grover va avoir maille à partir avec Porky Pig, et un chien, dont le but est de le ramener pour faire un peu de taxidermie.

C'est l'heureuse époque durant laquelle McKimson, un excellent animateur à la base, a repris après le départ de Bob Clampett l'unité de celui-ci, qu'il tenait de Tex Avery... Et c'est plutôt à Avery qu'on pense ici, un Tex qui aurait à coeur, au milieu de ses bêtises, de rester connecté à une intrigue! Mais occasionnellement, McKimson fait de la pure poésie loufoque, lors de la danse du bestiau par exemple, ou quand le chien se démultiplie brièvement dans la forêt... C'est un excellent film. 

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation
3 janvier 2024 3 03 /01 /janvier /2024 18:59

C'est un film tardif de la série des aventures désastreuses du coyote le plus célèbre de tous les temps, et c'est le seul à avoir été co-cigné par Abe Levitow, assistant et bras droit de Jones, avec lequel il a souvent partagé la direction de leurs unités, aussi bien à la Warner que dans d'autres studios...

D'un côté, donc, la même intrigue que d'habitude, qui produira les mêmes effets: un animal souhaite en manger un autre, et cela résultera par un ratage total... C'est idiot, répétitif, et comme certains plaisirs musicaux, tout est dans le dosage et la précision des variations...

De l'autre, c'est probablement le moment où la série, qui plus de dix ans d'âge, commence, ou plutôt finit par tourner en rond... 

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes Wile E. Coyote
3 janvier 2024 3 03 /01 /janvier /2024 18:48

J'ai déjà exprimé dans ces colonnes, de façon répétée pour ne pas dire obsessionnelle, mon aversion pour le personnage (et par extension la série) de ce cartoon, à savoir l'insupportable coq Sudiste, Foghorn Leghorn. L'intérêt principal de cet animal matamore est justement la caricature de je-sais-tout sudiste, hautain, fort de sa mauvaise foi et de son paternalisme, qui selon les spécialistes serait en fait un reflet de l'auteur Bob McKimson. Tant qu'à faire j'ai aussi une dent contre ce dernier, qui s'est souvent (et en particulier dans les années 50) rendu coupable des pires ratages des Looney Tunes à leur époque classique...

Mais voilà, quand un film est réussi, voire à peu près, il faut savoir le reconnaître. Celui-ci, qui met aux prises le coq sus-mentionné, son ennemi juré, un chien (qui le pauvre s'en prend plein la figure!), et un apprenti faucon qui sort à peine de l'oeuf, est de facture classique, et nous montre les deux animaux "adultes" tenter de pousser le petit rapace à s'attaquer à l'autre...

Mais tout ça étant un prétexte pour les deux animaux, à se taper dessus, ça fait dire au minuscule faucon, à la fin, qui attend son here: "peu importe le vainqueur, puisque je vais cuisiner le perdant..."

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation
2 janvier 2024 2 02 /01 /janvier /2024 21:22

Avant qu'ils ne partent (pour la MGM, où ils vont dynamiser considérablement le département des cartoons avant l'arrivée des unités de Tex Avery et d'Hanna et Barbera), Harman et Ising ont créé, puis dominé lr studio de dessins animés de la Warner, sous la direction de Leon Schlensinger. Sous une forte influence de Disney dont les courts métrages sont autant de variations poétiques sur des chansons et de la musique en général, ils vont exploiter le département des chansons de la Warner en offrant des variations plus ou moins en harmonie avec les thématiques des airs choisis...

Ici, en relation avec le titre, ils nous offrent une petite visite d'un poulailler, dont deux pensionnaires attendent un heureux événement... Quand les poussins naissent, l'un d'entre  se distingue; il est un peu délaissé et se laisse avoir par les autres. Mais il va du même coup développer une certaine inventivité...

C'est charmant, pas encore de cetesprit frondeur qu'auront les Looney tunes quelques années plus tard, mais comme Disney, on voit que l'équipe de Harman et Ising fait des pas de géant dans son travail...

Un dernier détail, ce film assez courant (il est je pense dans le domaine public) vient d'être publié sur un Blu-ray, et non des moindres. Aucun raport avec la volaille, pourtant, et d'ailleurs ce n'est même pas un film Warner, mais un film MGM de Woody Van Dyke, situé en Afrique... 

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation