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21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:57

Une fois n'est pas coutume, un McKimson regardable, avec en plus une mission clairement identifiée pour Bugs Bunny: il doit être le compagnon d'une lapine ultra-rare que l'oncle d'Elmer a confiée à ce dernier. Comme on est dans l'univers de McKimson (Créateur de l'infect Diable de Tasmanie, de Gruesome le gorille, de Pete le puma idiot, entre autres...), la lapine est une solide bougresse, vaguement obsédée sexuelle, et pas aguichante pour deux sous... Ca se laisse regarder, donc.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:50

La rivalité entre Daffy Duck et Bugs Bunny, une fois de plus, s'étend à l'univers du show business. Daffy Duck est jaloux de son partenaire, et décode de tout faire pour qu'on ne voie plus que lui. Friz Freleng s'amuse (un peu) avec l'univers du music-hall, ses danses rendues de manière impeccable, et surtout se délecte de faire monter la sauce vers un point de non-retour qui est cette fois particulièrement franc, et particulièrement noir! On notera que dans ce milieu des année 50, alors que ses concurrents vont faire évoluer leur graphisme, Chuck Jones vers plus d'abstraction, d'exagération et d'angles, et Bob McKimson dans la régression systématique, Freleng lui ne change rien à ses personnages.

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Published by François Massarelli - dans Animation Bugs Bunny Daffy Duck Looney Tunes
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:44

C'est exactement pour ce type de projet, totalement fou, grandiose et ridicule à la fois, et le fait que ça impliquera toujours des recherches esthétiques hallucinantes quand il se le permet, qu'on aime Chuck Jones en dépit de tout: son gout pour la redite, sa propension à faire faire à ses personnages exactement le contraire de ce qu'on aimerait les voir faire, de l'évolution parfois embarrassante de son dessin à l'approche des années 60. Donc, Elmer chasse le lapin-Walkyrie dans l'univers de Wagner, et ça marche. "Be very quiet... I'm hunting rabbits". Indescriptible, drôle, et totalement opératique.

What's opera doc? (Chuck Jones, 1957)
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Published by François Massarelli - dans Animation Bugs Bunny Looney Tunes
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:37

On prend les mêmes, et on recommence... presque. J'ai déjà dit une fois ou deux que je considérais McKimson comme un sous-doué de l'animation, on ne va donc pas le redire. Et une fois qu'on a souri un peu à entendre le diable de Tasmanie parler en faisant des prouts avec la bouche, force est de constater que de recycler cent fois les mêmes gags ne fait pas tellement avancer le schmilblick. Bien sur, c'est ce qu'a fait Tex Avery à la MGM, qui est loin d'être sa meilleure période, mais... Avery, lui, avait du talent.

Un seul atout pourtant dans ce film: si on regarde la scène durant laquelle le monstre mélange la salade, on constatera qu'il y a dedans beaucoup de petits animaux mignons... morts.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
21 juin 2016 2 21 /06 /juin /2016 08:26

Bugs et Daffy Duck arrivent au pays des mille et une nuit par erreur (Ils n'ont pris la bonne direction après Albuquerque...) et échouent... dans la caverne d'Ali-Baba! Ce qui n'émeut pas Bugs outre mesure, mais le canard quant à lui est fortement secoué par la vue des richesses: il lui fait tout garder pour lui, ce qui ne va pas être facile puisque Hassan, le gardien des lieux, a pour mission de tuer toute personne qui s'approche...

C'est un classique,l'un des rares de cette période de misère! Le "couple" Bunny-Daffy fonctionne parfaitement, organisé autour de la différence entre l'insouciance triomphale de Bugs Bunny, et la veulerie militante de l'éternel râleur qu'est la canard... C'est essentiellement un film de Daffy Duck, qui vole le plus souvent la vedette avec des expressions formidables, et des répliques qui tuent. L'animation est très fonctionnelle, et le script ne nous laisse aucunement dans l'insatisfaction...

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 18:54

J'avais exprimé mes réserves sur l'opportunité de coupler Bugs Bunny et Wile E. Coyote, fameux animal malchanceux du sud-est des Etats-Unis, à l'occasion du film de Jones Operation rabbit (1952)... Il faut croire que je suis le seul que ça ait gêné, car ils sont de retour, pour une nouvelle série d'ingéniosité mal placée, et une fois de plus bien malchanceuse, de la part du canidé. Qui s'en prend bien évidemment plein la figure, une fois de plus... L'essentiel des tentatives tourne autour de l'utilisation par le coyote d'un ordinateur qui a plus d'un tour dans son sac... C'est plaisant, une fois admise l'énervante opportunité de remplir le film de monologues insupportables.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes Wile E. Coyote
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 18:50

Avide de célébrité, Bugs se fait engager à la télévision. Ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il va servir de faire-valoir à Elmer Fudd pour une émission en direct consacrée à la chasse au lapin.

Le film se veut une parodie de la télévision, Elmer pourchassant Bugs dans les studios, en s'inspirant à chaque fois des émissions en cours pour se sortir de la situation. Les idées sont convenues, l'animation indigente et le tout est laid et à fuir.

...Suivant!

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 18:45

Friz Freleng a souvent laissé à Jones (la fameuse trilogie) la rivalité Daffy-Bunny, mis quand il s'y attaquait, c'était le plus souvent du point de vue du canard... Ce film en est un exemple: jaloux du succès de Bugs Bunny, Daffy Duck vient présenter ses services à la Warner... qui l'engage en tant que doublure de son ennmi juré. Bien sur, il va s'en prendre plein la figure, pour notre plus grand bonheur...

Pas grand chose à dire de plus, si ce n'est que le film progresse gentiment, de comédie de situation en gags absurdes, et que loin des expérimentations (De plus en plus stériles) de Chuck Jones, et loin de la manière de plus en plus indigente à force d'être économe de Bob McKimson, Freleng fait un classique avec trois fois rien.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 18:39

En cette période d'appauvrissement de l'animation, ce film est une halte bienvenue, sur un format classique: Bugs subit une lourde frustration, et va se venger. Et comme il aime à se renouveler, la formule qui introduit la vengeance ne sera pas cette fois "This means war", mais une autre, plus inventive, plus percutante. Tout commence dans l'Ouest, Bugs progresse sous terre à vive allure et bute sur un caillou... jaune, doré et énorme. qu'un malfrat qui répond au doux nom de Nasty Canasta (Mais ce n'est pas le même Nasty Canasta que dans d'autres films de Jones), lui subtilise... Plus tard, Bugs arrive à San Francisco, chez Canasta qui s'est acheté un saloon sur Barbary Coast, le quartier mal famé, et envisage de se refaire... la vengeance va tourner autour du jeu...

Pas aussi ambitieux que les précédents films de Chuck jones, celui-ci frappe pourtant fort, en terme de gags, et de timing.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes
15 juin 2016 3 15 /06 /juin /2016 18:32

On prend les mêmes et on recommence... presque. Il faut croire que le public, ou les décideurs de la Warner, ont apprécié la confrontation de Bugs Bunny et d'Hazel la sorcière, dans Bewitched Bunny (1954). la sorcière, qui incarnait pour Jones les débordements dont lui et son équipe sont capables, allait leur permettre une fois de plus d'explorer de nouveaux styles d'animation... laids. Mission accomplie. Cela dit, le film est meilleur que le précédent, prenant prétexte d'Halloween, avec Bugs qui, déguisé en sorcière, frappe justement à la porte d'Hazel. Or, celle-ci est en pleine consultation de son miroir pour savoir qui est la plus laide, et elle n'a pas besoin de cette compétition... Mais elle peut se rassurer: elle est très moche.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes