Le film est perdu, si ce n'est pour trois petites minutes, ce qui nous rappelle un autre cas, celui de The battle of the century, avant le miracle qui en a restitué une copie de 17 minutes complète à 80%. Mais ce film a pourtant un handicap, celui de ne pas avoir la réputation du classique de Clyde Bruckman... De façon intéressante, s'il nous en reste trois minutes c'est pour la même raison que la bataille de tartes à la crême du film de Laurel et Hardy a survécu: sous forme d'un extrait inclus dans un film de compilation.
Dans l'intrigue, Charley est dépéché par son épouse pour aller chercher sa soeur (Anita Garvin) qui revient d'une longue période à l'étranger. Il la croise, mais ne la connait pas, et ils ont des interactions loufoques... En revanche, il croit l'avoir trouvée en avisant Viola Richard qui croit que Charley est le jeune homme qui vient la chercher! Il la ramène donc au domicile conjugal...
C'est là que le film s'arrête: les photos qui accompagnent la fin de cet article sont toutes tirées des passages perdus... Dommage, comme d'habitude, qu'un film nous reste inconnu, mais qu'on puisse quand même avoir cette accroche visuelle, qui nous done fatalement envie d'en savoir plus... Et je ne parle pas de la tendance "risquée" qui consiste à faire un maximum de scènes autour de la salle de bains... D'ailleurs, on se demande bien comment cette troupe parvient à se retrouver dans la même maison, et comment tous ces chassés croisés s'effectuent autour de la nudité de viola Richard (qui retrouvera cette absence de costume dans le fabuleux Limousine Love).