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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 16:24

Une colonie de souris vit, à l'écart des hommes, une vie qui ressemble pourtant à la nôtre: une famille de souris vient s'installer, avec leur fille qui est particulièrement affriolante, ce qui n'échappe pas à un de ses voisins: mais le chat Claude, qui voit une occasion à ne pas manquer, va brouiller les pistes...

Le film mélange deux tendances clairement établies par Chuck Jones et ses unités: d'une part, il aimait depuis la fin des années 30 se situer dans une animation qui flirtait parfois dangereusement avec le mignon, le fleur bleue, voire le gentiment ridicule. Dans le meilleur des cas, ça pouvait donner les merveilleux dessins animés avec le chien Marc Anthony et son tout petit chaton. Ce film fait partie aussi des réussites du genre...

Et l'autre tendance, c'est bien sûr cette propension à nous montrer des accumulations d'escarmouches, entre par exemple le coyote et l'oiseau qu'il ne mangera jamais, ou entr Daffy et Bugs Bunny, des films qui sont une suite ininterrompue de tentatives souvent désastreuses, à peines résolues... Cest ce qui fait le sel de ce film, à travers un grand malchenceux, le chat Claude.

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Chuck Jones
11 décembre 2024 3 11 /12 /décembre /2024 17:42

Comme d'habitude, en plein désert, un animal sous-nourri rendu probablement cinglé par la privation, tente par tous les moyens du moment qu'ils soient idiots et impossibles, de s'offrir la peau d'un oiseau qui va très vite afin de cesser cette période de disette! 

La non-structure de ces films est une fois de plus présente au grand jour, immuable ou presque! donc, des noms latins idiots (Hard-Headipus ravenus pour le Coyote, et Speedipus Rex pour le Roadrunner), des inventions Acme, des tentatives qui passe le seuil de l'absurde, et des gags à rallonge, comme les rasoirs jetables trois lames: la première lame installe le gag attendu, la deuxième offre une pote de sortie au coyote, qui se prend la troisième dans la figure! Le rythme est entièrement dévoué au gag, et rien ne change.

Donc clairement, à la fin, le Coyote, tel Sisyphe, a fait tout ce qu'il a fait pour absolument rien... Et reviendra certainement dans un autre cartoon pour y expérimenter exactement le même résultat..

Donc, quand même, la seule évolution dans ces courts métrages, c'est le décor de plus en plus abstrait, et le design des personnages, qui s'enlaidit hélas de plus en plus...

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Published by François Massarelli - dans Wile E. Coyote Looney Tunes Chuck Jones Animation
8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 11:43

Un renard sort du bois... pour s'introduire dans une maison et en retirer un poste de radio qu'il s'évertue à détruire à coup de hache! à un corbeau qui lui demande une explication, il explique qu'il a un jour entendu une publicité à la radio, qui parlait de la vogue des renards argentés recueillis par la Silver Fox Farm. Ne comprenant pas qu'il s'agissait de fourrures, et croyant y voir une occasion de trouver la belle vie, il décide de se faire passer pour un renard argenté...

Le film est basé sur le quiproquo du à la naïveté de son personnage principal, et en fait un bel usage. Celui-ci, d'ailleurs, est attachant dans son coté enfantin, sans pour autant que le film ne décolle vraiment, sans doute un peu trop basé sur une et une seule confusion...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Looney Tunes Animation
8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 11:32

Ce n'est pas un coyote, je dirais même plus, ce n'est pas le coyote... C'est peut-être l'une des plus étranges initiatives de Chuck Jones, de se permettre de prendre le design d'un personnage, et d'en tirer une version alternative, dotée d'une autre personnalité... Quoique...

Créé en 1949, le personnage de Wile E. Coyote était d'ailleurs déjà une star de la Warner quand Jones a pris l'initiative de créer le duo de Ralph le loup, au design si parfaitement similaire, et de Sam le chien de berger dont les poils roux lui cachent la vue. Le principe du premier film était là encore très proche de celui des aventures du Coyote, puisque le loup y convoitait des moutons qu'il ne pourra jamais attraper, toutes ses tentatives échouant grâce à la tranquille assurance du chien... 

C'est la troisième fois que le duo s'affonte, et le film commence et se termine sur une allusion à la routine de leur travail, sam et Ralph étant des collègues de bureau qui agissent sur un emploi du temps bien précis. 

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
8 décembre 2024 7 08 /12 /décembre /2024 11:24

Un chat et un chien se font une concurrence sévère, rien de mieux qu'une souris pour compliquer les choses... C'est la philosophie de ce cartoon, qui a le bon goût de tout traduire en images et en actions, sans jamais laisser un quelconque dialogue gâcher la fête... Et en plus on y trouvera une contribution cruciale de tout un peuple de gallinacés.

C'est du Chuck Jones au sommet de son art, quand son graphisme s'était enfin débarrassé de l'influence de Disney pour déboucher sur une efficacité maximale, et ses personnages ont ce je ne sais quoi d'engageant qui caractérise le style du réalisateur...

Et il nous surprend en faisant de la trahison de l'un des trois protagonistes le centre de l'action! Ce qui va entrainer une allianvce contre nature, dans ce film qui enchaine les gags comme un fétard les confettis...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Looney Tunes Animation
4 juillet 2024 4 04 /07 /juillet /2024 18:23

Bien qu'il soit non crédité, il est facile d'attribuer ce film à Chuck Jones, qui était dans une période de transition, essayant de se séparer de son style disneyien... Le film est très bellement animé, et ce ballet muet repose intégralement sur la gestuelle précise des personnages:

deux chiots jouent ensemble dans un théâtre vide, et ont des interactions avec une otarie facétieuse, mais aussi un irascible moineau (particulièrement menaçant)...

C'est impeccable, même si c'est surtout assez symptômatique de la tendance de Jones pour le décorativement mignon...

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Chuck Jones
5 avril 2024 5 05 /04 /avril /2024 23:13

Un Coyote de plus... Je pense qu'à un moment, quelque chose s'st mis à ne plus tourner rond chez Chuck Jones. Il a suivi les sirènes de la modernité, jusqu'à embrasser une carrière de producteur de dessin animé désincarné, et a fini par se prendre à son propre piège... Regardez ses films des années 40 et 50, ils sont animés...

Pas celui-ci, qui est paresseusement composé à l'économie, avec un minimum d'animation, et des situations répétitives privées de ce je-ne-sais-quoi qui avait fait leur prix: un âme, en quelque sorte. Les tentatives du malheureux coyote deviennent mécaniques, et finissent par ne plus être drôles...

Mais il y a pire: c'est épouvantablement laid. Et on a l'impression que c'est volontaire... Finalement, le meilleur atout de ce film? C'est le titre...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 21:47

Un loup (ressemblant furieusement à un coyote et je ne parle pas que du design, mais je m'en tiendrai là) cherche à se servir dans un troupeau de moutons, gardé par un chien intrépide, laconique et très efficace... 

Chuck Jones a parfois "exporté" son concept de bestiole malchanceuse dont toutes les tentatives sont par définition vouées à l'échec. Ici, c'est l'un des films d'une série sporadique et mineure qui met aux prises le loup et le chien, sur fond de moutonneries... C'est drôle, et doté d'un timing exceptionnel. Il n'y a rien de trop, et le film se termine sur un gag quasi Keatonien: les eux animaux se font relever, et quand ils arrivent sur les lieux de leur conflit, ils doivent pointer...

 

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes
31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 11:14

Une série de gags liés au Pony express... Sauf qu'ici, c'est le Phony express (un jeu de mots intraduisible, autour de Pony et de l'adjectif phony): on se rappelle (du moins j'espère, attention, car je pourrais bien ramasser les copies) de cesystème postal en vigueur ans l'Ouest américain avant l'avènemen du train: on transportait le courrier à cheval, des postiers sur-entraînés devant parcours des centaines de kilomètres avec des chevaux qui étaient relayés... De quoi intéresser le monde du cartoon, en effet!

Ce genre de film était plutôt l'apanage de Tex Avery, et on sent l'influence du vétéran sur le jeune Chuck Jones, qui à l'époque multipliait déjà les expériences. Mais plutôt que de se laisser aller à enchaîner les anecdotes disjointes, il nous raconte une vraie histoire avec un seul protagoniste, chargé d'une mission délicate...

La belle esthétique 'ronde" des débuts de Chuck Jones, héritée d'une fascination pour les équipes de Disney, fait ici merveille...

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Looney Tunes Animation
31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 11:06

Un père caille (Quentin quail, donc) décide de montrer les plus importantes choses de la vie à son petit, Toots: comment chasser un ver. Mais ce n'est pas facile, car la petite bestiole se défend, d'une part, et un gros corbeau brutal se mèle de la partie...

C'est un film assez souvent nerveux, dans lequel on remarquera deux choses: on a le sentiment d'une forte accélération du rythme, qui met mal à l'aise, et comme les protagonistes choisissent un registre bavard et hystérique, ce n'est pas toujours très confortable. Et sinon, le décor est souvent placé de trvers, renforçant l'idée d'inconfort. Curieuses expériences... Sinon, la dynamique entre un personnage "adulte" et un jeune plus dégourdi est un classique du genre, mais ce n'est pas un très grand film. A noter, le personnage de la caille est né d'une idée de Clampett... Mais Chuck Jones n'est pas Bob Clampett.

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Published by François Massarelli - dans Chuck Jones Animation Looney Tunes