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1 décembre 2024 7 01 /12 /décembre /2024 10:29

Lors de ses débuts à la Columbia, le jeune Capra connaissait déjà furieusement son métier, et privilégiait la vitesse, avec une sûreté d'exécution qui laisse pantois. Cette histoire de reporter ambitieux est excellente: Clem Rogers, journaliste, est las de devoir faire les chiens écrasés (Ou la météo), et obtient une dernière chance de son patron. Il se retrouve dernier arrivé sur les lieux d'un crime mais le hasard fait bien les choses: il assiste à la fuite d'une jeune femme, et suite à un quiproquo, écrit un papier qui accuse la jeune femme, la fille d'un politicien en campagne... mais la jeune héritière victime de l'histoire en question se rebiffe, et les deux font alliance pour faire éclater la vérité.

Energique, élégant, et attendrissant. un film pré-Tintin qui a bien pu inspirer Hergé, qui était très fan du cinéma Américain (plus que des Etats-Unis eux-mêmes, d'ailleurs...). On y retrouve cette vitesse, cette atmosphère des salles de rédaction qui va envahir en quelques années les films des années pré-code, et Douglas Fairbanks Jr, dont le personnage est souvent considéré comme un ado capricieux par ses collègues, avance dans cette enquête cousue de fil blanc avec humour et charme. Et puisqu'on en parle, il y a aussi un atout fantastique: face à lui, la délicieuse Jobyna Ralston!

Pour vraiment anticiper sur les futures réussites de Capra, il aurait peut-être fallu développer une partie consacrée au doute, mais Clem Rogers, en route vers une carrière prestigieuse, n'a pas de temps à consacrer à une remise en question. Et puis... c'est une comédie.

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Published by François Massarelli - dans Muet 1928 Frank Capra Comédie *
1 décembre 2024 7 01 /12 /décembre /2024 09:30

Don Wilson (Johnnie Walker) est une vedette de Broadway, à la carrière parfaitement placée sur ses rails, mais le succès lui pèse parfois... Il décide de s'octroyer un peu de repos et de s'aérer, et se rend dans la campagne... Où il tombe en panne avec son agent et des amis. Durant la réparation, les quatre hommes se rendent à un spectacle de théâtre itinérant donné par des saltimbanques, et reconnaissent que c'est "tellement mauvais que ça en devient bon". Don, sous un faux nom, participe même au spectacle et joue lamentablement un petit rôle dans la pièce (un abominable mélo de la guerre de Sécession). Mais il est intéressé par la personnalité de l'actrice principale, Ginger Bolivar (Bessie Love), la fille du directeur de la troupe: il décide demanoeuvrer pour faire venir la troupe à Broadway dans le but de les utiliser, en faisant rire les spectateurs à l'insu des acteurs...

Ca rappelle souvent Spite Marriage de Buster Keaton, sorti l'année suivante, et il est probable que les deux films ont été inspirés de la même pièce: les similitudes entre les deux versions d'une pièce de répertoire sur la guerre civile sont troublantes. Sauf quand dans le cas du flm de Keaton, c'est un spectacle supposé d'une grande dignité qui est saboté par les inepties d'un figurant, quand ce film de Capra pose finalement le cas contraire... En acteur doué qui tente d'adapter son style à son incognito d'une part, et à la mauvaise qualité de son entourage, le très spiritueux Johnnie Walker fait du beau travail. Le reste de la troupe est pour le metteur en scène l'occasion de développer une galerie de portraits parfois un peu outrés, mais qui se situent dans les habitudes de la comédie: Bessie Love, bien sûr, se détache particulièrement, en dominant par son investissement physique la distribution...

Mais cet aspect de farce n'occupe que les vingt premières minutes dont le tempo et le ton sont ceux d'un court métrage de deux bobines: Capra développe différemment sa deuxième partie, en se concentrant surtout sur le point de vue des acteurs: aussi médiocres soient-ils (et ils le sont, vous pouvez me croire...), il apparaît qu'ils croient à ce qu'ils font, et le film souligne à quel point finalement leur public rural est après tout satisfait de l'offre théâtrale des acteurs de troisième choix. Et Don Wilson, en faisant son malin, va découvrir à ses dépens que bonne ou mauvaise actrice, Ginger vaut la peine. Une sorte de préfiguration de Mr Deeds et Mr Smith, avec ses naïfs ruraux pris dans la tourmente citadine, nous apparaît ici.

Et la mise en scène de ces Capra muets réalisés pour la Columbia est toujours aussi dynamique et enthousiasmante, on y sent la rapidité à l'oeuvre (même si cette impression est certainement accentuée par un montage qui a été revu, pour une version qui n'est pas aussi longue que l'originale), et l'efficacité du metteur en scène fait merveille. Dans le cadre de la comédie, bien sûr, et sa touche est déjà bien présente, mais il s'octroie une très jolie scène de révélation sous la pluie, avec Bessie Love au sommet de son art, un mélange subtil de comédie de situation, et même de tragédie, la jeune actrice comprenant qu'elle a été roulée dans la farine par l'homme qu'elle aime...

 

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Published by François Massarelli - dans 1928 Muet Frank Capra Comédie *
24 novembre 2024 7 24 /11 /novembre /2024 14:59

Une riche veuve (Lillian Leighton) possède tellement de millions qu'elle est un gibier particulièrement intéressant pour un coureur de dot. Blaylock, le patron d'une firme d'experts financiers (Frank Brownlee) aimerait être l'heureux élu, mais comme la brave dame serait plutôt d'avis de se trouver un jeunôt, il se rabat sur une autre option: il oblige son secrétaire, qui lui doit de l'argent, à séduire la millionnaire, pour mieux gérer sa fortune après. Le secrétaire en question (Charley Chase) va s'exécuter, apprenant du même coup à connaître l'environnement de Mrs Schwartzkopple: son grand fils, Oswald (Oliver Hardy), et surtout sa fidèle secrétaire (Gladys Hullette), aussi jeune et charmante que sa patronne est, disons, passée bien au-delà de la date de péremption... Devinez la suite.

Une mission impossible à accomplir, des ennuis à n'en plus finir, des quiproquos et des tonnes de gaffes. On est dans le quotidien idéal pour la comédie muette qui vivait son age d'or. C'est un film en deux bobines d'une équipe (Charley Chase et Leo McCarey) qui était absolument infaillible.

De plus, Chase qui définissait toujours au moins un tiers de son personnage en fonction de la situation, choisit ici de jouer un type bien, tout ce qu'il y a de normal, mais aussi d'une maladive timidité, sans jamais exagérer cet aspect. Ca ne fait qu'ajouter un ingrédient de plus, mais qui est constamment bien mené. Et l'interaction avec Oliver Hardy est fantastique, comme de juste.

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Charley Chase Leo McCarey
21 novembre 2024 4 21 /11 /novembre /2024 18:16

On ne réussit pas à tous les coups, et ce film le prouve: alors que la formule des courts métrages de Charley Chase en deux bobines a permis à de vraies merveilles de voir le jour entre 1925 et 1927, il arrive que le génie ne soit pas tout à fait au rendez-vous... Cette histoire de jeune oisif qui se fait passer pour un chauffeur aux yeux du père de la femme qu'il aime, est par trop compliquée, tout en mobilisant les vieux trucs les plus éculés du genre, vus en particulier dans de nombreux films du comédien. Et justement, ce qui ne passe pas, c'est l'absence réelle d'enjeu pour le jeune homme, qui de toute façon n'a pas à travailler ni à prouver quoi que ce soit.

Restent quelques moments de grâce, comme cette séquence ébouriffante au cours de laquelle Chase, Martha Sleeper (sa formidable leading lady la plus convaincante à mes yeux) et l'acteur Eugene Palette en flic au grand coeur, font les soldes... A leur corps défendant! On pourrait aussi penser le plus grand bien du moment où Chase se retrouve à jouer les ventriloques avec un mannequin dans un speakeasy, mais... ne serait-ce pas une réminiscence de A dog's life, de Chaplin? Incidemment, sa victime dans la dite scène n'est autre qu'Oliver Hardy.

...Bon, admettons quand même que comme on dit, "ça se laisse regarder"..

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie James Parrott Charley Chase
29 octobre 2024 2 29 /10 /octobre /2024 22:50

Le commissaire Lise Tancrède (Annie Girardot), qui a réussi à se faire une place dans la police, rencontre un ancien camarade de fac, Antoine Lemercier (Philippe Noiret), qui y est resté: il est professeur de Grec à La Sorbonne... Elle n'arrive pas à lui avouer la triste vérité, et c'est ce qui va causer des difficultés, lorsque entre deux étapes de son enquête elle tente de commencer une relation avec lui...

C'est un classique, désormais, du à l'un des plus intéressants des metteurs en scène de comédie en France, et c'est l'un de ses meilleurs films, l'un des plus grand public aussi... reposant entièrement sur l'alliance entre deux monstres sacrés. Des acteurs de premier plan auxquels on ne pense pas forcément quand on éoque, justement, le cinéma populaire, et la comédie. C'est d'ailleurs injuste, l'un et l'autre s'étant illustrés, auprès de gens qui vont de Yves Robert (pour Noiret) à Claude Zidi ou Michel Audiard (pour Girardot)...

Et justement, Michel Audiard a contribué au dialogue, mais sans en faire trop, c'est même un modèle de discrétion pour lui... Mais le dialogue est parfaitement dosé, et contribue grandement à creuser l'écart entre le professeur de langues mortes, et la fonctionnaire de police, y compris quand il est évident que l'un comme l'autre juge l'autre irrésistible... Et d'ailleurs, avouons-le: dans ce film, plus que d'habitude sans doute, les deux acteurs le sont!

Et la galerie de portraits, dans cette affaire de meurtres crapuleux impliquant des députés, est une autre qualité, avec George Wilson en député de l'opposition, Guy Marchand en commissaire dragueur, Hubert Deschamps en concierge irascible, et Paulette Dubost qui joue la mère forcément farfelue de la commissaire, et enfin, moins onnue sans doute mais tout aussi mémorable, une habituée des films de de Broca, Monique Tarbès en dame pipi... 

Ce film délectable eut même une suite, On a volé la cuisse de Jupiter...

 

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Published by François Massarelli - dans Comédie Michel Audiard Philippe de Broca
29 octobre 2024 2 29 /10 /octobre /2024 18:00

Ce merveilleux petit film est une mine d'or, un concentré de comédie absolument fantastique, et on peut le voir en boucle, et rester fasciné par les situtaions qu'il expose. Et pourtant, il n'est pas totalement typique de la manière de Charley chase, qui n'est pas ici exposé à un embarras en face du sexe faible, et n'a pas d'enjeu sentimental ni économique.C'est d'ailleurs un film qui échappe au canon, en ne mettant pas en valeur de vedette féminine, ce qui en rendrait la datation difficile (Charley Chase a travaillé sur une  période avec Blanche Mehaffey, puis Marie Mosquini, Ena Gregory, Martha Sleeper, ou Katherine Grant...) en dehors de l'assurance que McCarey en est l'auteur: il est dument crédité au générique. Le film a subi des avanies, et les copies en circulation sont composites... mais contrairement à un Accidental accidents, par exemple, on est à peu près sur de l'avoir complet.

Jimmy Jump, hôte d'une petite pension de famille minable du genre de celles que fréquenteront plus tard Laurel et Hardy, reçoit un télégramme. Toute la maisonnée se persuade qu'il s'agit probablement d'une mauvaise nouvelle, et tous vont lui porter la missive, qui s'avère être une excellente bonne nouvelle: on lui envoie des chiots, il lui faut aller les réceptionner à la gare. On n'entendra plus parler des chiens après: l'essentiel du film se déroule sur la route, dans les aléas de Chase et de sa voiture. On sait le goût de Roach pour les très grosses et très profondes flaques d'eau et de boue. Ici, Chase leur rend justice en en faisant le clou du film.

Chase, donc, aide un homme embourbé à dégager sa voiture, mais le résultat, c'est qu'il est embourbé à son tour. il fait appel à un homme pour dégager la voiture, mais en la dégageant, elle avance et se retrouve au fond d'une très grande flaque, ce qui est évidemment gênant. Chase fait appel à un dépanneur, qui travaille de façon intéressante: il reste au bord de l'eau, tendant ses outils au fur et à mesure à Chase sous l'eau, dont on voit seulement la main, dépassant de temps à autre de l'eau pour donner ses instructions...

Pas la moindre trace d'énervement ici, juste une froideur et un fatalisme délectables tout du long. Grand film!

All wet (Leo McCarey, 1924)
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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Leo McCarey Charley Chase Hal Roach
28 octobre 2024 1 28 /10 /octobre /2024 13:13

Ralph Ceder, réalisateur chez Roach, n'a pas à ma connaissance tourné d'autre film en compagnie de Chase lors de la série intiale de ses courts métrages sous le nom de Jimmy Jump. Comme on y trouve aussi Blanche Mehaffey, cela place le film dans les premiers temps de la série. On y trouve aussi le grand Noah Young, qui n'a jamais pris autant de place dans un film de Chase, et a rarement été aussi bien mis en valeur pour son jeu que dans ce film... raison de plus pour l'apprécier. Je ne fais jamais mystère de mon admiration pour cet acteur de second rôle dont la carrure, le jeu autoritaire et la présence physique ont toujours fait un ingrédient de choix dans tant de courts métrages du studio, autour de Chase, Laurel et Hardy et Lloyd...

Jimmy Jump arrive, le premier avril, au bureau du journal ou il travaille; l'atmosphère est à la farce, et il parie avec son collègue Smith (Young) qu'il ne sera la victime d'aucune farce en ce jour maudit... Mais évidemment, les pires évènements authentiques se transforment en blagues, et réciproquement. Surtout lorsque l'épouse du rédacteur en chef appelle pour signaler un incendie et que personne ne veut la croire...

La machinerie diabolique du studio, qui consiste à développer une situation impeccable en toute logique narrative jusqu'à la catastrophe, est à son sommet. Même dans ces courts métrages d'une seule bobine!

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Charley Chase Hal Roach
27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 21:17

Le premier film de McCarey pour Chase! Roulement de tambour, donc, mais très honnêtement, si on ne me prendra pas à mettre en doute l'importance du 'couple' McCarey-Parrott, rien ne distingue ce (par ailleurs excellent) film d'une bobine des courts métrages précédents de Chase, réalisés en particulier par son frère James Parrott: concision d'une histoire extrêmement bien fichue, construction qui amène des gags irrésistibles, et comme on est chez Hal roach, des acteurs à la hauteur: Beth Darlington, Noah young, et... un singe.

Mr & Mrs Jump sont donc des comédiens amateurs, mais madame est un cran au-dessus de monsieur: elle a la grosse tête. lors de leur dernière performance locale, un manager la voit, et l'engage. Il prend aussitôt la décision de faire d'elle une star à coup de publicité, ce qui implique des dépenses somptuaires, des costumes et un attirail ridicule... et un singe. Mr Jump supporte mal, mais le gérant de l'hôtel encore moins... il faut donc cacher le singe, qui bien entendu n'en a cure, et n'en fait qu'à sa tête, précipitant Charley dans les affres de l'embarras intégral lorsqu'il lui faut récupérer la bête chez une femme seule dont le mari revient opportunément, ou sur la hampe du drapeau qui est à l'extérieur...

La bête nous rappelle forcément d'autres films, puisque c'est un capucin, comme dans The Kid Brother, The Circus, et The cameraman; on est clairement en grande compagnie... Mais deux gags, ou plutôt deux scènes de ce film riche jouent aussi sur les cascades, retenant manifestement la leçon de Harold Lloyd. Leur économie est remarquable. la première, avec Charley qui monte à l'étage en passant par le mur extérieur, semble ultiliser un trompe l'oeil assez proche de celui qui était utilisé chez Pathé en 1905, mais la deuxième est remarquable, tirant ressource de la topograhie sud-californienne, tout comme Lloyd aimait à le faire. Tout ceci mène également à Liberty (1929), de Mc Carey, avec Laurel & Hardy...

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Leo McCarey Charley Chase
27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 21:15

Assez proche de bien des arguments de film d'Harold Lloyd (Un jeune homme tellement timide qu'il en est inexistant trouve une façon de changer et devient un homme), ce film réussit un tour de force: après tout, il fallait une heure à Lloyd pour raconter l'histoire de Grandma's boy, une heure et vingt minutes pour Girl shy... Avec Fraidy cat, les frères Parrott expédient l'histoire en... 10 minutes. et pourtant tout se tient, et on en sait assez sur les perosonnages pour les apprécier vraiment.

Jimmy Jump, amoureux d'une fille du village (Beth darlington), est tellement timide qu'il est un lâche. Les enfants du coin l'ont repéré, profitant honteusement de la situation: on notera que la troupe "Our gang" fournit les enfants, justement, par solidarité avec une autre vedette des films Hal Roach. Grâce à un stratagème, Jimmy réussit à avouer son amour, mais le père de la belle lui conseille de faire un régime, ce qu'il ne comprend pas: lui a entendu, au lieu de diet, le verbe 'die': il a cru que le médecin lui disait qu'il n'avait que six jours à vivre... Mu par une colère soudaine, il se transforme en furie, et décide de mourir en homme...

La transformation donne lieu à des gags réjouissants, et bien sur, ce nouveua film d'une bobine est aussi réussi et aussi indispensable que les précédents. Notons que james Parrott, le petit frère, s'apprête à passer le flambeau à un petit nouveau, le jeune metteur en scène Leo McCarey...

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Published by François Massarelli - dans Muet Comédie Charley Chase James Parrott
27 octobre 2024 7 27 /10 /octobre /2024 21:12

Il ne reste que trois minutes de ce film, situées au début, et comme avec Accidental accidents, on a l'impression qu'il est quand même intact dans la mesure ou ce qui subsiste est la lente, patiente, et méthodique montée vers un gag: le jour de ses noces, le distrait Jimmy Jump fait des efforts pour ne pas oublier de se rendre au lieu de la cérémonie. Pourtant.... il oubliera quand même quelque chose. Devinez quoi...

Eh bien non, ce ne sera pas son pantalon cette fois-ci! Bon, on aimerait quand même voir les deux tiers manquants de ce film, qui si je ne m'abuse doivent établir patiemment à quel point le personnage principal (qui porte plusieurs ficelles à ses doigts au réveil, un truc qui ne peut que révéler un oublieux) est distrait et déconnecté...

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Published by François Massarelli - dans Hal Roach Muet Comédie James Parrott Charley Chase