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  • : Allen John's attic
  • : Quelques articles et réflexions sur le cinéma, et sur d'autres choses lorsque le temps et l'envie le permettront...
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22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 22:46

Une cigogne fait son travail, qu'elle aime particulièrement: elle apporte bébé après bébé, et on lui fait un merveilleux accueil, avec un petit verre par-ci et un petit verre par là... Pendant ce temps, chez daffy Duck on attend justement un heureux événement. Du moins madame (Daphné, en l'occurrence), pas monsieur. Celui-ci est clairement décidé à empêcher la venue de l'oiseau de malheur...

Au-delà du fait que le film repose sur la croyance infantile plus qu'enfantine de la légende de la cigogne apportant les enfants à leurs parents, c'est noir, très noir même! Car Daffy Duck, prêt à tout, ne veut absolument pas d'un nouveau bébé, et le fait savoir... Sa détermination nous rappelle de quelle façon il accueillait (avec la plus sourde angoisse) l'idée d'aller servir son payx dans un court de Bob Clampett. Plutôt que lâche et minable, au moins on l'aime assez facilement quand il est aussi vindicatif. L'animation est très adéquate...

Et puis il y a des crocodiles dans la cave. On n'en discute même pas l'implacable logique...

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes Daffy Duck
22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 17:11

Une jeune voiture, contre l'avis de sa mère, voudrait être un taxi... Il fait l'école buissonnière et se mesure à un train... Mais il a un accident.

Apparté: je hais le film Cars, de John Lasseter, mais pour une raison toute personnelle. Je ne parviens pas à accepter cette idée stupide, de proposer une vision du monde dans laquelle l'humanité est remplacée par la civilisation de la voiture... Dans ce film, c'est presque pareil. Je dois dire qu'il est assez repoussant, mais là encore, c'est vraiment MON impression.

Mais au-delà, le film souffre surtout de son étrange fin, qui semble vraiment enfoncer le clou! après un accident, le petit véhicule fait exactement la même bétise, sans que le film ne soit résolu. Avery donnera dans les années 50 sa version de ce genre d'histoire, et ce sera à peine meilleur...

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Looney Tunes Animation
22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 17:04

Sylvester (El Grosso Minetto) décide d'acheter un faucon pour venir à bout de Speedy Gonzales...

Les films des Looney tunes des années 1960, dans leur vaste majorité, sont l'ombre de l'ombre de leurs vertes années. Non seulement tous reposaient sur la répétition à l'envi des situations des films d'avant, mais en plus ils usaient d'une animation souvent indigente. L'idée n'était pas d'aller plus loin que de fournir de la pellicule au mètre qui serait ensuite sagement recyclée pour la télévision.

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes
22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 16:56

C'est la saison de la chasse... au canard. Elmer Fudd est bien décidé à participer, mais Daffy Duck, sans doute en mémoire de sa première apparition, est lui aussi bien décidé à s'opposer...

Le fait est entendu: passé 1948, Daffy Duck perd quasiment tout son intérêt, sauf quand il devient la proie de la méchanceté de Chuck Jones... Ici, il est donc ce mollasson qui rate tout, et c'est une trahison totale de l'esprit de la création de Tex Avery et Bob Clampett... Ce qui est d'autant plus paradoxal qu'on revient ici aux fondamentaux.

Il y a juste à la fin une allusion à l'irrésistible danse loufoque du personnage, mais qui ne cadre pas avec le reste. Pour finir de l'assassiner, je concluerai en disant qu'en plus c'est d'une laideur assez repoussante...

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Published by François Massarelli - dans Daffy Duck Looney Tunes Animation
22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 16:51

Sylvester s'avise de la présence d'un pic-vert... Et il a décidéd'en faire son repas, mais ce sera difficile, d'autant qu'un chien, un bull-dog nommé Hector, ne l'entend pas de cette oreille.

C'est un film impeccable, qui date d'une époque durant laquelle Freleng créait encore beaucoup, et ne reposait pas que sur des automatismes! Le personnage de Sylvester n'est pas encore totalement cristallisé dans son graphisme, ce qui donne un vrai dynamisme au film. Et l'animation est vraiment très fluide, on ne s'ennuie pas un instant.

Notons qu'ici, Sylvester ne parle pas du tout, ce qui lui donne infiniment plus de poids...

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes
22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 16:46

Granny emménage avec son abominable canari tweety... En chemin, le camion croise Sylvester, qui sent la présence de l'oiseau... et donc il va tout faire pour s'en emparer, mais l'animal est tellement maléfique qu'il n'y parviendra pas...

C'était encore clair, à cette époque, que le véritable héros (qui s'en prenait tant dans la figure, le pauvre) de ce dessins animés, n'était pas cet horrible piaf, mais bien sûr ce pauvre chat. C'est un dessin animé soigné, qui montre encore la verve un rien sadique de Freleng.

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Published by François Massarelli - dans Friz Freleng Animation Looney Tunes
22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 16:41

Daffy Duck se rend à la plage avec sa petite amie, Melissa: elle ressemble à Veronica Lake, je ne sais pas si Veronica Lake était encore dans les mémoirs en 1953... La jeune cane est épatée par un autre canard, un body-builder, ce qui met une pression phénoménale sur Daffy...

Il fut un temps lorsque Daffy Duck était un héros viable, ou pour le moins étrange... Il était comme son surnom le laissait entrevoir, particulièrement loufoque... Puis sans raison, il est devenu cette chiffe molle, ce loser même pas magnifique, qui doit toujours passer derrière les autres et faire preuve de mauvaise foi. ...L'ombre de Donald? 

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Published by François Massarelli - dans Animation Daffy Duck Looney Tunes
22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 16:32

Babbit et Catsstello, deux souris, tentent de cambrioler une épicerie, mais il leur faut faire face à deux dangers: d'une part, le chat de la boutique, d'autre part le fait que Catsstello est une insupportable andouille...

J'abandonne: je n'ai jamais compris l'intérêt des acteurs Abbott et Costello, rassemblés dans des films de série Z et unis par le pire u pire: un humour verbal, basé sur des automatismes et des jeux de mots. C'était pourtant un tandem très populaire, dont ce film et d'autres se veulent une parodie affectueuse. Mais la parodie est au moins aussi ennuyeuse que l'original... 

Sinon le film date du moment où McKimson a repris l'unité de l'autre Bob, Clampett! Ce dernier lui avait laissé quelques films à finir, dont celui-ci qui par moments nous fera penser au graphisme de l'illustre animateur... qui lui-même adorait se livrer à des parodies populaires. Pas grand chose d'autre à dire...

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
22 décembre 2024 7 22 /12 /décembre /2024 16:24

Une colonie de souris vit, à l'écart des hommes, une vie qui ressemble pourtant à la nôtre: une famille de souris vient s'installer, avec leur fille qui est particulièrement affriolante, ce qui n'échappe pas à un de ses voisins: mais le chat Claude, qui voit une occasion à ne pas manquer, va brouiller les pistes...

Le film mélange deux tendances clairement établies par Chuck Jones et ses unités: d'une part, il aimait depuis la fin des années 30 se situer dans une animation qui flirtait parfois dangereusement avec le mignon, le fleur bleue, voire le gentiment ridicule. Dans le meilleur des cas, ça pouvait donner les merveilleux dessins animés avec le chien Marc Anthony et son tout petit chaton. Ce film fait partie aussi des réussites du genre...

Et l'autre tendance, c'est bien sûr cette propension à nous montrer des accumulations d'escarmouches, entre par exemple le coyote et l'oiseau qu'il ne mangera jamais, ou entr Daffy et Bugs Bunny, des films qui sont une suite ininterrompue de tentatives souvent désastreuses, à peines résolues... Cest ce qui fait le sel de ce film, à travers un grand malchenceux, le chat Claude.

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Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Chuck Jones
14 décembre 2024 6 14 /12 /décembre /2024 20:43

Le sempiternel faucon débutant, Henery hawk, est toujours obsédé par l'idée d'attraper un poulet, dans la sempiternelle ferme. Il est toujours aussi obtus, et le chien de la ferme, qui souhaite être désagréable une fois de plus avec le coq Foghorn Leghorn, a l'idée de faire un marché avec le petit rapace: que ce dernier lui ramène un os, et il lui indiquera la présence d'un poulet. Puis un chat lui propose de lui indiquer la présence d'un os en échange d'un poisson, et enfin une souris lui promet un poisson en échange d'un bout de fromage...

C'est dommage, d'ailleurs, la continuité ne tient pas debout, car Henery trouve un poisson (grâce, évidemment, au coq) avant de ramener le fromage... Mais bon. Ce type d'accumulation est sans doute un truc facile de scénario, mais ça donne l'illusion d'un conte philosophique à très peu de frais, ce qui n'est pas négligeable... 

C'est un film loufoque, assez réussi (comme quoi tout arrive) et dans lequel on appréciera l'impression que chacun vit sa vie à l'écart, occupé à des tâches diverses, sans se préoccuper des autres: la façon dont le coq installe négligemment les rails d'un train électrique autour de la niche du chien par exemple, donne une jolie impression d'absurde militant...

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Published by François Massarelli - dans Looney Tunes Animation