Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 14:28

Continuant les travaux de jeunesse de Clampett, ce film est à nouveau une histoire assez classique de Porky Pig, aux prises avec un escroc qui cherche à lui vendre un terrain sans intérêt, sous le prétexte fallacieux qu'il y aurait du pétrole dessous. Pour compliquer les choses, il y a du pétrole dessous, et ça rend parfois le film difficile à suivre. Le rythme s'accélère par rapport à Badtime story, le premier film de Clampett. Mais l'animation est en prime de toute beauté, avec ce style déjà sûr et distinctif de l'animateur Chuck Jones. Clampett utilise aussi pour la dernière fois le personnage inutile de Gabby, la chèvre, qui s'oppose à l'inertie de Porky Pig par son impulsivité nocive. Pas de quoi se relever la nuit, certes, mais pas inintéressant non plus...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Bob Clampett
18 octobre 2017 3 18 /10 /octobre /2017 14:20

Ceci est donc le premier film dirigé par Clampett, qui est monté en grade suite à sa glorieuse invention d'un canard givré, dans Porky's duck hunt de Tex Avery. Arrivé sur le personnage de Porky Pig suite à des développements du personnage en particulier par Tex Avery et Frank Tashlin qui ont réussi le plus souvent à dépasser la mièvrerie du personnage, Clampett va dans un premier temps explorer une veine volontiers "domestique" du personnage, en étendant autour du cochon bègue une famille: pour commencer il lui adjoint un compagnon qu'on a déjà vu dans le très médiocre film de Ub Iwerks Porky and Gabby, donc la chèvre Gabby, impulsive, et très énervante.

Ce premier film, donc, est du domaine de la vie de tous les jours: Les deux compagnons arrivant trop souvent en retard au travail, ils sont mis en demeure d'arriver à l'heure par un patron très menaçant, et vont se coucher tôt. Sauf que la terre entière semble conspirer pour les empêcher de dormir... Un type d'histoire vu et revu, raconté avec verve mais sans génie, ni, surtout, sans les excentricités qu'on attendrait de Bob Clampett. Celles-ci ne tarderont pas à venir, soyez-en sûrs... Notons que Clampett semble hériter aussi d'une partie de l'unité d'Avery, avec la présence d'un autre jeune talent qui n'allait pas tarder à voler de ses propres ailes lui aussi: l'animateur Chuck Jones.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Bob Clampett
17 octobre 2017 2 17 /10 /octobre /2017 15:21

Ce film est à la fois assez routinier dans son traitement d'une histoire qui était tellement utilisée dans le dessin animé qu'on ne voit pas ce qu'il y avait de nouveau à dire (Un héros valeureux, à la force malingre de ses bras à peine musclés, s'attaque à un géant aux moyens industriels... et triomphe), et passionnant dans la mise en scène qui joue de tous les aspects de la vitesse et de la puissance: Porky est le propriétaire d'une ligne de chemin de fer à l'ancienne, donc d'une abominable loco pourrie, et doit faire face à l'impressionnante concurrence des machines modernes. une course est organisée... Et c'est quand même le chemin de fer moderne qui gagne Tashlin ayant délibérément laissé le rythme du film épouser celui, ultra-rapide, du train aérodynamique.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 16:32

Comme Porky and Gabby, ce film est une réalisation de Ub Iwerks, créateur de Mickey, des Silly symphonies, qui travaillait souvent pour un patron ingrat (Appelons-le Walt), près de ses sous, et qui n'a jamais réalisé un film de sa vie. Donc une sorte d'escapade pour le metteur en scène qui à nouveau, dirige l'animation de Chuck Jones et Bob Clampett... Et ce nouveau court métrage est bien meilleur que son prédécesseur...

D'abord, il y a une idée, certes, mais elle est bonne: Porky, aux prises avec un sale gosse qui a décidé de lui en faire baver, est le gérant d'une station service qui sera, après ces sept minutes, uniquement un souvenir... 

Ensuite, les dialogues (qui étaient particulièrement irritants dans Porky and gabby) sont limités au strict minimum, et force reste à l'animation. Et animer un sale gosse qui fait des grimaces dans le dos, qui est capricieux comme pas deux, et le mettre face à cette victime facile qu'est ce pauvre porcin, c'était quand même un peu facile, mais... il FALLAIT le faire!

Reste que l'immortel auteur des Silly symphonies venant courir le cachet au pays des Merrie melodies et des Looney tunes, c'est assez piquant.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 16:26

Une ville Américaine décide de ses lancer dans de grands travaux, et d'ériger un hôtel de ville digne de ce nom. On prend contact avec les deux seules entreprises de construction de la ville, afin de les mettre en concurrence sur le projet: Porky Pig et Dirty Diggs... Lorsque les deux patrons donnent exactement le même devis (L'un des deux a triché...), il est donc décidé de les faire travailler en parallèle, côte à côte, sur deux hôtels de ville. Le premier à finir emportera le marché...

L'introduction est rapide et même modèle, faisant en prime l'économie d'une autre scène qui installerait les personnages, puisque le comportement des deux "constructeurs" est très clair; ensuite, c'est l'escalade souvent absurde des moyens de construction, et l'entraide affichée par Porky Pig et ses copains vont, bien sûr l'emporter. Ainsi, non seulement le film est intrinsèquement bon, il est en prime assez Rooseveltien!

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 16:15

Ub Iwerks était parfois sérieusement fâché avec son patron (Et supposé ami) Walt Disney, oh, pour des broutilles: cette manie sans doute de "signer" de son logo absolument tous les films de la firme en oubliant souvent, voire systématiquement, de créditer les auteurs des films, cette assurance dans le mensonge (La création de Mickey Mouse, par exemple), faisaient qu'un authentique artiste comme Iwerks, auquel on doit beaucoup, mais alors beaucoup, finissait toujours par se fâcher. Donc avec ce film i fait une entrée chez les concurrents, et emploie même pour animer son film deux pointures de chez Schlesinger: Jones et Clampett, pas moins...

Mais Porky and Gabby n'est pas autre chose qu'un bouche-trou, quel que soit le génie établi d'Iwerks, l'auteur de The skeleton dance, quels que soient les savoir-faire respectifs de ses deux animateurs-vedettes. L'histoire, réduite à presque rien, ne présente pas d'enjeu: Porky et sa chèvre irascible Gabby vont camper, et la nature s'en mêle, les ennuis s'accumulent, jusqu'au moment où la seule solution est de partir... L'animation est bonne mais les personnages manquent de substance, et la bande-son est vampirisée par du jazz en boîte, rien à voir donc avec ce que fera Stalling quand il se laissera aller... Ub Iwerks fera essentiellement trois tours de piste avant de repartir, et on ne se souviendra pas vraiment de lui.

...A la WB, s'entend!

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 10:47

Après quelques films un tantinet routiniers, voici le réveil spectaculaire de Frank Tashlin! Porky est amoureux, et on se demande bien pourquoi, tant l'élue de son coeur est peu attachante. Le seul argulent qui lui fait ouvrir sa porte à son prétendant est le fait qu'il a amené des friandises. Et ele est flanquée en permanence d'un chien, donc une sale bête, mais qui est en prime un exemplaire de la pire espèce... Tentant de se suicider, Porky a des hallucinations, il voit son avenir avec Petunia... Et ça va heureusement lui ouvrir les yeux.

Au début, Tashlin abat le quatrième mur en nous présentant, avant le générique, la petite nouvelle, Petunia Pig. Celle-ci reviendra, mais pas souvent, tant elle a un caractère de... heu... Cochon. Mais le film est formidable, alliant la rapidité de l'action avec un graphisme de plus en plus maîtrisé. C'est drôle, impertinent, et si je puis me permettre d'être très personnel, en plus on y maltraite un canin (de cartoon), ce qui est un gage de qualité... Que voulez-vous, dans un cartoon, j'aime qu'on maltraite les chiens et qu'on assassine les matadors. On ne se refait pas.

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 16:03

La corrida, cet étrange passe-temps qui prend un peu trop souvent le prétexte de se battre contre un animal qui ne vous a rien fait pour ne pas suffisamment massacrer de toreros (le seul intérêt, c'est quand cet abruti en pyjama à paillettes se fait détruire par le bovin, non?) a souvent inspiré les cartoons, et Tex Avery y reviendra avec Droopy quelques années plus tard. Mais en attendant, c'est Porky Pig qui s'y colle, sauf qu'il y vient par un stratagème: il avait arrangé avec des copains déguisés en taureau! Le problème c'est qu'il vont d'abord boire, et manquer le rendez-vous, Porky affrontant finalement un authentique toro...

Si Porky Pig (Comme d'habitude) manque totalement de substance, on appréciera un taureau plein de santé, drôle, vif et qui plus est il va survivre, ce qui dans ce soit-disant sport est suffisamment rare pour être mentionné...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Tex Avery
11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 15:57

Ce n'est pas tant par son intrigue, son rythme ou sa mise en scène que ce film de Tashlin se distingue. Il raconte une course délirante dans lequel Porky Pig se distingue par le tacot abominable qu'il conduit. Mais il est plus notable par cette habitude qu'avaient les animateurs de croquer les grands d'Hollywood dans leurs films! Et il n'y a aucune motivation réelle pour que Laurel et Hardy, W.C. Fields, Chaplin ou Charles Laughton, si ce n'est que le grand challenger s'appelle Borax Karoff...

 

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes
11 octobre 2017 3 11 /10 /octobre /2017 15:50

Si il est généralement exact que la plupart des Porky Pig réalisés par Avery sont clairement au-dessus du lot, et c'est vrai aussi pour les réalisations de Tashlin, on tombe parfois sur un ratage. Ceci est un exemple, qui pêche par des idées, avouons-le, trop délirantes, et qui débouchent sur une répétition gênante.

Pourtant le début était prometteur: on assiste à un de ces montages "à la WB" dans lesquels Avery excelle, et qui nous montre l'imminence d'un match crucial, qui passionne tout le monde. Spectateur enthousiaste, Porky en vient par un quiproquo à remplacer sur le ring un lutteur, qui doit se battre contre le champion toutes catégories, et bien sûr ce dernier n'est pas un tendre. Mais si je n'ai rien contre le fait qu'un film soit construit sur la répétition d'un gag et d'un seul, encore faut-il qu'il soit bon...

Partager cet article
Repost0
Published by François Massarelli - dans Animation Looney Tunes Tex Avery