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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 10:51

Ce film, par ailleurs mais on ne le dit pas souvent adapté d'un livre pour enfants de Judi Barrett, est une petite merveille d'animation, avec un trait assez beau, et une histoire par moment impertinente, mais qui n'en fait pas toute une montagne: bref, ce n'est pas Shrek. C'est une bonne nouvelle. L'intrigue se tient, et c'est quand même une prouesse, puisque je rappelle qu'il y est question d'une météorologie détraquée, qui provoque des chutes de nourriture (D'où les titres Américains, Français et Québécois, respectivement "Nuageux avec une possibilité de boulettes de viande", "Tempête de boulettes géantes", et "Il pleut des hamburgers".). Il y est aussi question de poulets mangeurs d'hommes, ce qui ne manque pas d'être particulièrement intéressant... Mais comme il pleut, donc, de la boustifaille sur les Américains, leurs réactions ne manquent pas de saveur: le "toujours plus" fonctionne ici à plein régime, et la manne providentielle finit par provoquer une dangereuse rupture de toute valeur et de tout code moral... Le maire se laisse aller à une boulimie dangereuse, Les parents cessent de s'occuper de leurs enfants, et dans ces conditions, le jeune responsable de la curiosité météorologique Flint Lockwood, un être "différent", qui est frustré de manquer totalement de reconnaissance depuis sa plus tendre enfance, ne se prive pas de se réjouir égoïstement de son nouveau statut. Un égratignage de l'Amérique auto-satisfaite? Une piste qui ne va quand même pas trop loin, et tant pis: le film est surtout l'occasion (Entre deux allusions graphiques plus ou moins discrètes, voir illustration avec l'inévitable "Le Cri") de séquences mémorablement idiotes, dans lesquelles les gens ont a subir des averses dégoutantes, ma préférée restant bien sur le twister de spaghetti. On ne se refait pas... Ah, et pour ceux que cela intéresse, la voix originale du singe Steve est fournie par... Non, je ne vous le dirai pas, ce serait trop facile.

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Published by François Massarelli - dans Animation