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31 décembre 2015 4 31 /12 /décembre /2015 09:32

On réduit un peu souvent ce film à une réplique, en l'occurrence "Boys will be boys!", prononcée par Al Jolson, alors qu'il vient de voir deux hommes commencer à danser ensemble dans son club, le subtilement nommé Wonder bar. Al "Wonder" est donc une sorte de pré-Rick: Américain, il vit à Paris, et tient un night-club de luxe, essentiellement visité par des Américains, ce qui est une bonne chose, car on n'y parle manifestement pas un gramme de Français. L'intrigue principale est un pentagone amoureux: deux hommes, le patron Al Wonder et le chef d'orchestre-crooner (Dick Powell) aiment la même femme, la plantureuse Inez (Dolores Del Rio). Mais celle-ci est amoureuse de son partenaire (Ricardo Cortez), un goujat qui la trompe avec des bourgeoises auxquelles il donne des... leçons de danse. La dernière en date s'appelle Mme Renaud (Kay Francis). Durant une soirée typique au club, les rivalités vont culminer en coulisses, pendant que se succèdent les numéros mis en images par rien moins que Busby Berkeley...

Ce 'est pas un chef d'oeuvre: Lloyd Bacon a eu la chance d'être le maître d'oeuvre principal de deux autres films avec Berkeley, 42nd street et Footlight parade, mais autant ces deux-là étaient fantastique, autant Wonder bar déçoit par son côté poussif et téléphoné, et le manque de numéros musicaux d'intérêt. Par moments, on n'est pas très éloigné d'un Hollywood party avec ses numéros de stars enchaînés sans génie, alors qu'on serait en droit d'attendre un Grand hotel à la façon Warner... Et Al Jolson, après sept années au cinéma, n'a toujours pas un gramme de talent.

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Published by François Massarelli - dans Pre-code Musical Busby Berkeley Lloyd Bacon