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16 janvier 2016 6 16 /01 /janvier /2016 08:34

Perpétuant la tradition, née dans Wabbit Twouble (D'ailleurs cwédité à Wobewt Cwampett, awors que ce fiwm n'est pas signé de Fwiz Fweweng), d'associer jusque dans le titre la présence de Bunny et celle de son adversaire le chasseur Elmer Fudd à a diction si caractéristique, Friz Freleng se livre donc à ce qui aurait pu être un film assez routinier, mais devient éblouissant, dès que la spécificité de l'intrigue apparaît: ayant appris qu'il héritait à condition de ne jamis toucher à un poil du moindre petit innocent animal, Elmer rentre chez lui dans son opulente maison et va devoir subir l'agressive intrusion du lapin, qui a une mission: l'importuner au-delà du raisonnable... Bien mené, énergique, le film est même doté d'un surprenant gag travesti: en cherchant le lapin chez lui, Elmer entre dans une pièce qui a tout du vestiaire féminin, et y surprend Bugs Bunny en plein remaquillage, en sous-vêtements bleu ciel. Mais bon, on peut se poser la question de la pertinence pour le célibataire Elmer d'avoir une telle pièce chez lui... On notera quand même que le design des personnages n'est pas encore totalement établi, notamment celui d'Elmer Fudd qui contrairement à Tex Avery, mais de la même façon que Clampett, a représenté un Elmer Fudd victime de surpoids.

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Published by François Massarelli - dans Bugs Bunny Animation Looney Tunes