
Max Linder et son style vestimentaire, c'est un des atouts majeurs du comédien. Comme tous les comiques qui le suivront, Chaplin le premier, Linder a su construire une image liée au moins pour moitié à une apparence qui n'est pas que physique, passant par une élégance rare, et qui saura d'ailleurs se réadapter discrètement durant les vingt années de sa carrière. Même dans un film "en costumes", comme le génial et parodique The three must get theres (1922), ou Le roi du cirque (1925), l'homme joue avec cet aspect de lui-même, quitte à s'en moquer. Donc on a droit dans ses oeuvres à des films entiers construits sur des déboires vestimentaires. C'est le cas de celui-ci, dans lequel Max, le jour de son mariage, se trouve obligé d'emprunter des chaussures à un clochard, ce qui va forcément avoir des conséquences sociales. Un test intéressant pour l'amour, semble-t-il...