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18 février 2016 4 18 /02 /février /2016 09:30

Une vague impression de gâchis, quand même... La finesse des travaux précédents d'Alejandro Amenabar ne nous faisait pas toujours oublier la tendance bavarde de son cinéma, son côté malin, et une obsession de tout contrôler qui finissait par envahir les scripts. Mais tous ses films s'en sortaient, par le fait qu'on avait toujours envie d'y retourner. Là, honnêtement, je ne me vois pas revoir ce thriller qui aurait très bien pu faire un épisode extrêmement médiocre de X-files, avec des personnages qui doivent réciter un texte tellement plat qu'il donne l'impression d'avoir été écrit pour un téléfilm des années 90. Dommage, car le début soulève l'intérêt. A moins que... Et si le début ne soulevait de l'intérêt que parce que c'est un film du réalisateur de Tesis et The Others? En le voyant s'attaquer à une intrigue qui tourne autour d'une supposée affaire de satanisme, avec Ethan Hawke en policier-à-qui-on-ne-la-fait-pas, Emma Watson en victime ambiguë, et David Thewlis en psychologue-qui-sait-tout, ça suscite un peu notre curiosité... Hélas, oui, comme d'habitude il y aura des énigmes, des retournements de situation... Mais contrairement au reste de l'oeuvre, les gros sabots se voient comme le nez au milieu de la figure. Et les cibles habituelles (Excès de religion, famille je vous hais, homophobie galopante) irritent.

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Published by François Massarelli - dans Alejandro Amenabar thriller