Laurel et Hardy sont des vagabonds, dont le quartier général est un banc public. Un jour, Hardy reçoit une bonne nouvelle: il hérite d'une fortune... Laurel inquiet, apprend qu'il restera avec lui: son ami l'engage comme majordome. Mais si d'un côté la vie du nouveau millionnaire est faite de fêtes et de ripaille, notamment alcoolisées, le domestique trouve la nouvelle situation difficile. Et Stan souhaite donc reprendre sa liberté...
Emmett Flynn, metteur en scène à la Fox, était-il en disgrâce auprès de son studio? En tout cas voici la seule comédie burlesque qu’il ait réalisé, et il n’était pas fait pour cela. Le script n’est de toutes façons pas bon, poussant Laurel et Hardy l’un contre l’autre, et les séparant de façon souvent gênante.
Le sujet même est la tentative de libération de l'un d'entre eux, et ça ne passe donc pas. Pire, Stan est l’élément raisonnable, et Hardy le trouble-fête conscient, tellement énervant que Stan en devient méchant… Non, ça ne marche pas. Dommage, car le principe de base, laisser Laurel et Hardy seuls dans un film, à la façon de Chaplin dans One A. M., était une bonne idée… C’est la seule.